Médias : retour au calme à la RTNC après une brève panique

Mardi 11 Septembre 2018 - 19:15

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Des tirs ont retenti brièvement, le 11 septembre dans l’avant-midi, à quelques encablures de la Radio télévision nationale congolaise (RTNC), mettant sens dessus-dessous un personnel traumatisé qui, en un temps record, a vidé les lieux.

Situation assez confuse le matin du 11 septembre aux alentours de la RTNC où des coups de feu ont été entendus, vers 11 h. Alors que la circulation était normale dans les périmètres du site, elle a été subitement perturbée par quelques tirs nourris qui provenaient du terrain Bukama, en face de la RTNC . Sans trop chercher à savoir ce qu’il en retournait, des automobilistes ainsi que les passants ont, chacun, pris un chemin détourné pour se mettre hors du danger. Entre6temps, du côté de la RTNC, la panique a gagné le personnel. En un temps deux mouvements, plusieurs services se sont vidés de leur monde. Les coups de feu ont duré quelques minutes, paralysant, le temps d’un éclair, le trafic sur ce tronçon au grand désenchantement des usagers.

« Qu’est-ce qui s’est passé ? ».  La question était sur toutes les lèvres quelques instants après le retour au calme. Renseignements pris, il ressort que c’est un élément de la police nationale congolaise qui a été à la base de cette déconvenue. Alors qu’il s’attelait à déguerpir les tenanciers d'un garage pirate situé à côté de la station, dans le cadre de l’assainissement de la ville de Kinshasa tel que recommandé par sa hiérarchie, le policier a buté contre une farouche résistance des occupants. C’est sur ces entrefaites qu’il a dégainé, espérant que ses tirs de sommation allaient dissuader ses interlocuteurs à obtempérer à ses ordres.

Telle est la version livrée par le général Sylvano Kasongo, le numéro 1 de la police nationale/ville de Kinshasa avant d’indiquer que le policier tireur et le mécanicien récalcitrant étaient mis aux arrêts. Une autre version laisse entendre qu’un des soldats qui assurent la sécurité du site était poursuivi - on ne sait pour quelle raison - par un groupe de civils et qui, pour se libérer de l’étau qui se resserrait autour de lui, a dû tirer en l’air pour disperser ses assaillants, obligeant la Garde républicaine en faction dans le périmètre à répliquer par des coups de feu. Après les émotions, la situation est redevenue calme et le trafic a repris ses droits dans ce coin de la capitale d’où partent généralement des faits subversifs.                

                     

Alain Diasso

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