Manifestations publiques : un sit-in des membres de la société civile dispersé à Kinshasa

Mercredi 19 Septembre 2018 - 18:07

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Les participants, rassemblés le 19 septembre devant l’immeuble du gouvernement, auraient été violemment chassés par les éléments de la police nationale qui les ont empêchés de déposer leur mémorandum.

 

L’Association congolaise pour l’accès à la justice (Acaj) a affirmé que les policiers ont empêché, vers 10 h du matin, à une centaine de militants du Collectif d’actions de la société civile (Casc) de remettre au gouvernement un mémorandum exigeant une transition citoyenne en vue de permettre l’organisation des élections véritablement démocratiques, transparentes et inclusives. « Ils ont été violement dispersés, tabassés et grièvement blessés. Quatre d’entre eux sont actuellement hospitalisés pour des soins intensifs », a fait savoir cette ONG de défense des droits de l’homme.  Parmi les victimes hospitalisées, l’association a cité Patrick Musasa, Rabi Nkulambe Mola, Merveilles Gozo et Junior Kwanza.

L’Acaj a indiqué, par ailleurs, que le gouverneur de la ville de Kinshasa était préalablement informé, par écrit, de l’organisation de ce sit-in. Le président de l'ONG, Me Georges Kapiamba, a appelé le gouvernement à faire cesser la répression systématique des manifestations et réunions pacifiques. Il a exigé qu’une enquête judiciaire urgente soit diligentée afin d’identifier les auteurs de ces faits graves pour les poursuivre devant une juridiction compétente.

Le Casc est constitué des organisations et mouvements citoyens congolais dont Acaj, Aeta, Cocorico RDC, Compte à rebours, Eccha, Ekoki, Forum citoyens congolais, Feso, Forum Michel, Furec, Idel, IDGPA, Il est temps, Le chemin de la paix, ANMDH, Lucha, Merou développement, Peuple RDC, Nasema Sasa, Nouverco, Soffleco, UJCC et VSV.

Lucien Dianzenza

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