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Assises

Mardi 23 Octobre 2018 - 12:43

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Mieux vaut en avoir conscience de façon claire : l’un des piliers de la démocratie, dans tous les pays qui ont assis leur gouvernance interne sur la liberté individuelle et sur l’équilibre des pouvoirs, est bien celui de la liberté de la presse. Que celle-ci soit indépendante ou qu’elle dépende de l’Etat comme c’est le cas pour de nombreuses chaînes de radio et de télévision de par le monde, sa crédibilité dépend du professionnalisme mais aussi de la compétence et de l’honnêteté intellectuelle des journalistes. D’où l’importance que revêtent les débats qui s’organisent à intervalles plus ou moins réguliers entre les professionnels de l’information.

Si nous rappelons aujourd’hui cette simple vérité, c’est parce que dans trois jours exactement se tiendront à Brazzaville des Assises nationales de la presse qui permettront aux journalistes congolais mais aussi à de nombreuses personnalités venues d’horizons très différents, d’échanger sur les questions clés dont dépend pour une large part le régime démocratique au sein duquel nous vivons. Organisées par le Conseil supérieur de la liberté de communication, que préside avec courage et abnégation Philippe Mvouo, ces assises permettront de mettre sur la table les nombreux problèmes que notre profession doit résoudre. Elles constitueront donc pour la société tout entière un moment clé qui permettra, du moins faut-il l’espérer, des avancées dans la protection de notre métier.

Dans le début de siècle où nous vivons, la presse sous ses différentes formes vit, en effet, des moments difficiles. Outre le fait qu’elle doit disposer des moyens matériels – techniques, financiers et autres – lui permettant de remplir correctement la mission d’information qui lui est confiée, il lui faut désormais combattre les « fake news » qui envahissent l’espace public et qui menacent de déstabiliser la société tout entière. Plus que jamais, elle s’impose comme l’un des fondements du système démocratique qui eut tant de mal à s’imposer sur les cinq continents au cours des derniers siècles.

Qu’il nous soit donc permis d’appeler ici et maintenant tous les acteurs de la société à se mobiliser pour que les Assises nationales de la presse qui vont s’ouvrir chez nous se tiennent dans les meilleures conditions possibles. Autrement dit, que le Conseil supérieur de la liberté de communication ait les moyens de mener à bien la mission stratégique qui lui est confiée.

 

 

Les Dépêches de Brazzaville

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