Lutte contre le diabète : les acteurs de santé appelés à mettre sur pied des stratégies efficaces

Lundi 12 Novembre 2018 - 12:00

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Dans un rapport rendu public en prélude à la célébration, le 14 novembre, de la Journée mondiale de lutte contre le diabète, l'Organisation mondiale de la santé a attiré l’attention de la communauté internationale, en général, et des acteurs œuvrant dans le domaine, en particulier, sur l’augmentation du taux des personnes souffrant de la maladie.   

Le rapport s’appuie sur les statistiques au niveau mondial, entre 1980 et 2014. Il révèle que le nombre de personnes souffrant de diabète a pratiquement quadruplé, passant de cent huit millions à quatre cent vingt-deux millions de personnes touchées, tandis que la prévalence chez les adultes a doublé pour atteindre 8,5%.

« Depuis dix ans, la prévalence du diabète a augmenté plus rapidement dans les pays à revenu faible ou intermédiaire », indique l’expertise, en insistant sur le fait qu’il est urgent de déployer des efforts multilatéraux pour promouvoir et améliorer la santé humaine et donner accès aux traitements ainsi qu' à l’éducation en matière de santé. Car, c’est dans cette optique que l'Assemblée générale des Nations unies a désigné la date du 14 novembre comme Journée mondiale du diabète, à travers la résolution 61/225, adoptée en 2007. Une résolution qui vise à encourager les États membres à élaborer des politiques nationales de prévention et de traitement du diabète et de prise en charge des malades qui soient compatibles avec le développement durable de leurs systèmes de soins. Ceci, pour atteindre l’objectif de développement durable n°3, notamment pour permettre à tous de vivre en bonne santé et promouvoir le bien-être de tous à tout âge.

« Donner les moyens de vivre une vie saine et promouvoir le bien-être de tous à tous les âges est essentiel pour le développement durable », ajoute le document.

Par ailleurs, parlant de la situation sanitaire au niveau mondial, l’enquête souligne que de nombreuses régions sont actuellement confrontées à de graves risques pour la santé, notamment des taux élevés de mortalité maternelle et néonatale, la propagation de maladies infectieuses et de maladies non transmissibles et une mauvaise santé reproductive. Mais, des progrès sensibles ont été accomplis dans l’accroissement de l’espérance de vie et la réduction de certaines causes majeures de la mortalité infantile et maternelle. Cependant, pour atteindre l’objectif de moins de soixante-dix décès maternels d’ici à 2030, il faudrait, selon ce document, améliorer les soins de santé qualifiés. D’autant plus que pour atteindre l’objectif lié à la réduction d’un tiers d’ici à 2030 des décès prématurés dus à des maladies non transmissibles nécessite également des technologies plus efficaces pour l’utilisation de combustibles propres pendant la cuisson et l’éducation aux risques du tabac.

« De nombreux efforts supplémentaires sont nécessaires pour éliminer complètement un large éventail de maladies et résoudre de nombreux problèmes de santé persistants et émergents. Ceci, en mettant l’accent sur un financement plus efficace des systèmes de santé, l’amélioration de l’assainissement et de l’hygiène, un meilleur accès aux professionnels de santé.  Des conseils sur les moyens de réduire la pollution ambiante, des progrès significatifs peuvent aussi sauver des vies », conclut le rapport.

 

 

 

Rock Ngassakys

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