Traite des enfants : le sujet au coeur d'une rencontre avec les pêcheurs béninois de la ville côtière

Vendredi 4 Janvier 2019 - 16:15

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L'activité a été organisée, le 30 décembre à Pointe-Noire, par l’association Action pour la lutte contre la traite des enfants de l’Afrique de l’ouest et du centre, que préside Paraiso Abdou Raimi Vincent,  pour boucler son agenda de l’année 2018. 

La séance de sensiblisation a été rendue possible grâce à un financement de l’ambassade des Etats-Unis en République du Congo, avec l’appui du consulat du Bénin à Pointe-Noire. Paraiso Abdou Raimi Vincent a rappelé à la communauté des pêcheurs béninois que quelles que soient leurs nationalités, tous les enfants sont égaux et sont protégés par la loi en République du Congo. Aussi a-t-il mis en garde tous ces pêcheurs et d’autres personnes qui prétendent pratiquer la traite sous toutes ses formes à l’égard des enfants. « Les membres de l’association ne sont pas vos ennemis, ils sont là pour vous aider à mieux comprendre la loi sur la protection de l’enfant en République du Congo. Ainsi, dans ce cadre, tous les pêcheurs qui estiment que leurs enfants sont victimes de viol, de traite ou toute autre forme de maltraitance peuvent se rapprocher de l’association en vue de vous aider à traquer les coupables ou les auteurs de ces actes», a-t-il signifié.

S'appuyant sur la loi n° 4-2010 du 14 juin 2010 portant protection de l'enfant en République du Congo, en son article 60 , l'orateur a indiqué : « La traite, la vente et toutes les formes d’exploitation de l’enfant sont interdites. La traite désigne le recrutement, le transport, le transfert, l’hébergement ou l’accueil d’un enfant aux fins d’exploitation quel que soit le moyen utilisé, que ce soit par la menace de recours à la force ou d’autres formes de contrainte, par enlèvement, fraude, tromperie, abus d’autorité ou d’une situation de vulnérabilité, ou par l’offre ou l’acceptation de paiement ou d’avantages pour obtenir le consentement d’une personne ayant autorité sur l’enfant ou en l’absence de ces moyens et qui entraîne le déplacement de l’enfant à l’intérieur ou à l’extérieur du pays par l’une au moins des personnes en présence et quelle que soit la finalité du déplacement de l’enfant ».

Signalons qu’en plus des membres de l’association et les pêcheurs, cette rencontre s’est déroulée en  présence de quelques autorités judiciaires, policières et celles  du consulat de la République du Bénin à Pointe-Noire.

 

Séverin Ibara

Légendes et crédits photo : 

La photo de famille après la réunion / Adiac

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