Journée internationale de la langue maternelle : Kinshasa célèbre l'événement avec la dictée « Lokota »

Lundi 18 Février 2019 - 18:34

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Organisée dans les quatre langues nationales à l’initiative de l’établissement socio-éducatif Kilist, l’épreuve destinée aux élèves finalistes de l’école primaire de la capitale est prévue pour le 21 février à 10h, au Centre Wallonie-Bruxelles.

 

Annonce des inscriptions à la dictée LokotaLes participants à la première dictée Lokota, langue en lingala, âgés entre 11 et 12 ans pour la plupart, se sont inscrits gratuitement en ligne du 1er novembre 2018 au 31 janvier dernier. Ne pouvaient prétendre y participer que les élèves régulièrement inscrits dans un établissement scolaire agréé par l’Etat congolais. Par ailleurs, ils seront soumis à un dernier contrôle de l’attestation de fréquentation valide et délivrée par l’établissement scolaire mentionnée au moment de ladite inscription. L’autre condition requise est la nationalité congolaise et résider dans la ville de Kinshasa.

Kilist a fait savoir qu’il est très regardant et que toute fausse déclaration relative à l’une de toutes ces dispositions sera un motif de disqualification au concours Lokota. Il en sera de même pour toute tentative de fraude ou de corruption qui entraînera l’exclusion du candidat fautif de la compétition. Cependant, aucune modalité n’a été évoquée par Kilit au sujet de l’épreuve. Le choix de la langue de la dictée est laissé à la liberté de chaque candidat. Le texte qui est le même pour tous sera évidemment proposé en quatre versions en raison des quatre langues nationales congolaises.

Lokota, nous apprend l’établissement socio-éducatif, est inspirée par la Journée internationale de la langue maternelle proclamée par l’Unesco depuis l’an 2000. Par ailleurs, elle s’inscrit dans les activités de la Semaine congolaise de la langue maternelle, laquelle se tient chaque troisième semaine du mois de février. Elle épouse de même les orientations du gouvernement quitte à accorder une place aux langues locales dans l’enseignement primaire et secondaire. La dictée se révèle à cet effet un bon test du niveau de connaissance et de maîtrise (les pratiques et usages) des quatre langues nationales auprès des élèves. L’on espère tout aussi qu’elle éveille leur sensibilité quant à la richesse et la diversité du patrimoine linguistique national. Elle servirait également à valoriser la production d’une littérature congolaise diversifiée et pertinente en langues nationales ou locales. Et, par-delà, elle devrait concourir à enraciner une culture de la lecture des textes édités en langues nationales ou locales. Ce sont là les grandes lignes des objectifs que s’est assignés Kilist en organisant cette épreuve inédite.

Nioni Masela

Légendes et crédits photo : 

Annonce des inscriptions à la dictée Lokota

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