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Mercredi 20 Mars 2019 - 10:37

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S’il est trop tôt, aujourd’hui, pour savoir qui sera candidat à l’élection présidentielle dont la prochaine échéance est fixée par la Constitution à l’an 2021, il n’est ni prématuré ni abusif d’écrire que le temps est venu pour la classe politique de s’y préparer. Tout simplement parce que les deux années à venir devront permettre à ceux et celles qui entendent convaincre les électeurs de se prononcer en leur faveur de prouver tout à la fois leur détermination et leur savoir-faire pour le bien de la nation.

Ce qui précède concerne aussi bien le ou les probables candidats de la majorité que de l’opposition. À cette nuance près que les seconds peuvent choisir librement les arguments destinés à convaincre la majorité des citoyens, tandis que les premiers devront confirmer tout au long des vingt-quatre prochains mois leur efficience dans le domaine de la gestion des affaires publiques qu’ils assument depuis deux décennies.

Pour dire les choses de façon encore plus directe, la majorité présidentielle va devoir démontrer qu’elle est toujours la meilleure option pour le Congo. Et, pour cela, il lui faudra, d’une part, conclure très vite avec le Fonds monétaire international l’accord de long terme qui relancera le pays sur la voie de la croissance et, d’autre part, mener jusqu’à son terme le processus de réorganisation de la gouvernance publique dont dépend pour une large part ce redressement.

Autant dire, compte tenu de ce qui précède, que le temps est compté pour le gouvernement comme pour la majorité parlementaire qui le soutient. Si, dans les prochaines semaines, l’accord en préparation avec la communauté internationale n’est pas adopté et signé, si dans le même temps la relance économique ne se concrétise pas avec toutes les conséquences positives que cela doit avoir sur le plan social, les tenants actuels du pouvoir auront le plus grand mal à convaincre les électeurs de se rendre dans les bureaux de vote le jour venu.

Certes il n’y a pas encore urgence, du moins en apparence. Mais il est évident que la marge de manœuvre pour convaincre la société civile de se prononcer à nouveau en faveur de la majorité actuelle va se réduire très vite de façon drastique. Mieux vaut pour elle en prendre conscience dès à présent.

 

 

Les Dépêches de Brazzaville

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