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La désinfection et la dératisation s’imposent dans les marchés

Samedi 23 Mars 2019 - 15:20

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Le constat est une interpellation à la fois des services municipaux et des gestionnaires des marchés. Car balayer chaque semaine un marché n’est pas synonyme de le désinfecter ou de le dératiser. Nos marchés, on ne le dira jamais assez, sont devenus des refuges de rongeurs, en l’occurrence des rats et des souris et autres petites bêtes à la recherche de certains débris d’aliments. On y trouve des insectes de toute nature  et des micro-organismes dangereux, notamment des bactéries résultant des aliments avariés, responsables de certaines maladies dont souffre la population. Ainsi peints, nos marchés sont sales et nécessitent des campagnes de désinfection et de dératisation pérennes.

 Pour les spécialistes de ces questions, la désinfection est une opération permettant d’éliminer ou de tuer les micro-organismes et/ou d’inactiver les virus portés par des milieux inertes contaminés en fonction des objectifs visés.  Et quant à la dératisation, elle consiste à débarrasser un lieu, le marché par exemple, des rongeurs qui sont le plus souvent dangereux pour la santé humaine à cause de leurs excréments et des aliments portant des bactéries et virus.

Sur le plan de l’assainissement des marchés, nous constatons qu’ils sont timidement balayés mais ne sont pas désinfectés ou dératisés. Les rats, les souris, les cafards, les mouches, les moustiques et autres  insectes trouvent là un bon milieu pour se multiplier. Or, le commun des mortels sait bien que le balayage ou le nettoyage de nos marchés n’élimine jamais les micro-organismes, d’autant plus qu’il ne se fait qu’après une semaine. Et cette propreté ne se fait pas aussi dans tout le marché, mais à certains endroits seulement, surtout où les ordures forment des tas d’immondices qui laissent à désirer. A vrai dire, ces opérations devraient se faire tous les soirs. Ceci étant, les mairies et les gestionnaires directs des marchés devraient collaborer avec des sociétés de nettoyage pour l’assainissement de ces lieux publics. Affaire à suivre !

 

Faustin Akono

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Édition Quotidienne (DB)

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