Accord de partenariat volontaire : des priorités pour la gestion des forêtsJeudi 7 Novembre 2013 - 19:00 Les organisations de la société civile ont formulé le vœu de protection de toutes les concessions forestières au Congo le 6 novembre, à l’issue des travaux du projet final de renforcement des capacités des associations et organisations non gouvernementales pour le suivi de la mise en œuvre du processus d'Accord de partenariat volontaire-Flegt (APV-FLEGT) La doléance est l’une des priorités prises par les organisations après la mise en œuvre du projet par l’association Azur Développement pendant deux ans. Le coût global est de près de 170 millions FCFA, financé par l’Union Européenne, avec une contrepartie de 9% d’Azur Développement et 2% de Well Grounded. L’atelier avait pour objectifs : de partager les expériences et résultats obtenus durant la mise en œuvre du projet ; de proposer les stratégies de pérennisation ; et de partager les expériences des actions menées par le projet avec plusieurs parties prenantes concernées par la gestion durable des forêts. Pour les organisations, les priorités sont axées sur le renforcement des capacités, la communication, la réforme de la législative, la protection et lobbying, le rôle et la responsabilité des points focaux, les responsabilités vis-à-vis des plates-formes de gestion forestière, des organisations de la société civile locales, des administrations locales et du secteur privé ainsi que les priorités sur les moyens de communication. À cet effet, la gestion forestière nécessite l’élaboration des textes de réformes législatives et réglementaires, de la politique forestière et de l’organisation de la réunion locale de restitution sur les processus de révision du code forestier et l’élaboration de la sensibilisation des communautés locales et populations autochtones sur la gestion durable des galeries et forêts. La recherche des textes sur le règlement des conflits Homme-Faune, du plaidoyer pour l’aménagement de toutes les concessions forestières existantes en République du Congo ainsi que la création des activités alternatives autour des Aires protégées pour régler le conflit Homme-Faune et pour la réglementation de l’exploitation artisanale du bois. Rappelons que le projet a été exécuté par Azur Développement dans les départements du Kouilou, de la Lékoumou, du Niari et de la Sangha et Brazzaville, en partenariat avec des organisations non gouvernementales, Well Grounded et la plate-forme pour la gestion durable des forêts. La rencontre a regroupé plusieurs participants de la société civile venus des départements de la Lékoumou, de la Likouala, du Niari, de la Sangha, de Brazzaville ainsi que les représentants de différents ministères. Pendant deux jours, les travaux de l'atelier ont porté sur : la présentation du projet final de renforcement des capacités des associations et ONG pour le suivi de la mise en oeuvre de l'Accord partenariat volontaire (APV-FLEGT), par la directrice exécutive de l'association Azur Développement, Sylvie Niombo ; et sur les travaux de groupe sur différents thèmes de communication. De nombreuses allocutions ont été prononcées à cette occasion. L'assistante secteur Forêt, Eaux et Environnement de la délégation de l'Union européenne, Lucie Escouflaire, a rappelé l'importance de l'APV. Le représentant du point focal APV-FLEGT, Joseph Kondi, a par ailleurs souligné la volonté du gouvernement dans la gestion des écosystèmes.
Lydie Gisèle Oko |