Festi 45 : la 5ème édition du Festival des arts de l’oralité aura lieu à Orléans

Dans les salles, en plein air ou autour de l’arbre à palabres, le public orléanais vivra, du 18 au 21 mai, le temps de la 5^ème édition du Festival des arts de l’oralité créé en 2011 par la comédienne congolaise Fine Poaty. Il est annoncé la présence de jongleurs de mots et de sons. Parmi eux, Ange Minkala, Dorient Kaly, Florent Gateau, Jorus Mabiala, Magda Lena Gorska, Michèle Guillet, Samuel Archambault et Serge Tamas.

Ces huit artistes conteurs, slameurs, et musiciens se rencontreront pour une soirée unique. Au cours de celle-ci, ils embarqueront immédiatement dans un voyage à couper le souffle vers le noyau brûlant de notre humanité. Les joyaux de vieux récits seront limés par la plume moderne. Humour, poésie, engagement et tendresse se déclineront au son de guitares polymorphes, accordéons et percussions africaines et caraïbes, allant du jazz au folk slave.

Est aussi programmé, Timaka, de Dorient Kaly. Au bord du grand fleuve Congo, une petite cabane ; autour de la petite cabane, des centaines d’autres petites cabanes. Le soir venu, telles de petites étoiles, elles s’illuminent. Des silhouettes fines se dessinent et se faufilent entre les cabanes : c’est l’heure !!! Toutes se rassemblent autour du grand feu ; c’est à partir de là que, doucettement, la magie intervient. Contes et chants s’entremêlent et Timaka raconte ses aventures…

Ange Minkala et Samuel Archambault livreront « Ma première soirée slam ». C’est un spectacle né de la rencontre entre Samuel, guitariste polymorphe, et Ange, slameur et amoureux des mots. Les textes sont distillés sur des fonds de musique d’ambiance originale, surprenante parfois, explorant tous les styles musicaux, du jazz au rock en passant par le blues, la variété et les rythmes africains, afin de sublimer les mots. Dans la diversité de ces sons qui s’entremêlent, l’univers d’Ange s’affirme avec une palette d’émotions étendue : humour, engagement, tendresse, ego trip, éveil des consciences, satire de la société… Son écriture délivre des messages forts et pleins d’humanité, naviguant entre une certaine forme de légèreté et des sentiments plus violents.

En solo, Jorus Mabiala proposera au public « Une petite étoile de nuit à Kigali ». Le génocide vu par les yeux d’un enfant qui le considère comme un jeu d’adultes qu’il n’a pas le droit de comprendre. Inspiré d’histoires réelles, Simbia, une jeune fille cachée dans une petite forêt en bordure de Kigali, est en train d’attendre ses parents partis chercher des vivres et des documents à la maison pour, ensuite, pouvoir entamer la route vers l’exil.