La première édition du Festival international du cinéma congolais se déroule à Pointe-Noire

Vendredi 13 Décembre 2013 - 15:54

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Destiné à promouvoir le cinéma dans le pays, le Festival international du cinéma congolais (Ficc) a lancé sa première édition le 12 décembre à l’espace culturel Jean-Baptiste-Tati-Loutard

La manifestation prend fin ce 13 décembre. Il a réuni des cinéastes amateurs et professionnels du Congo, du Burkina Faso et de France. Ceux-ci concouraient pour décrocher les prix du meilleur film, meilleur documentaire, meilleur réalisateur, meilleur scénario, meilleur cadrage, meilleur acteur ainsi que le prix du public qui se fait par vote.

Léonard Boumbat Ibouagad, directeur départemental des Arts et Lettres de Pointe-Noire, a présidé la cérémonie d’ouverture du Ficc avec, à ses côtés, le colonel Jérôme Magnokou, directeur départemental des Droits humains de la ville.

Le festival a débuté par la projection d’un film hors compétition, un court-métrage documentaire intitulé Plus de protection pour les enfants du Congo, réalisé par Roland Loemba, président du comité d’organisation et initiateur du Ficc, destiné à la vulgarisation de la loi n° 4-2010 du 14 juin 2010 portant protection de l’enfant en République du Congo.

Trois des dix films en compétition (fiction, drame et documentaire) ont été projetés le premier jour. Il s’agit des courts-métrages de fictions intitulés Poaty au royaume Pounga de Saïdi Bongo, Troc de Yanna L. Delho et Je ne suis plus une fatalité de Charles Okoumou. Les films Dora d’Eddy Mikolo, Pour 30 millions de dollars de Ludovic Baker, Subtil manipulation de Richi Mbébelé, Les déterreurs de David Mahoungou, Le téléphone d’Aude Magelou Mayoungou, Habit de Jodel Vianney et Babongo de Marcelline Cotody ont été projetés le deuxième jour.

Les cinéastes et acteurs ont participé à un atelier animé par la réalisatrice congolaise Marcelline Cotody sur les pratiques de réalisation d’un film. Le Ficc prévoit un autre atelier sur les plans de prise de vue qui sera animé par le réalisateur congolais Rufin Mbou, ainsi que des témoignages et partages d’expérience entre réalisateurs.

Le Ficc entend promouvoir le cinéma, former et encourager les artistes à œuvrer dans le 7e art. Le festival prévoit, au terme de cette première édition, de mettre en place une plateforme des cinéastes congolais. Il veut travailler en faveur de la création d’écoles et de salles de cinéma et pour le renforcement des capacités des cinéastes.

Lucie Prisca Condhet N’Zinga