Santé de la reproduction : des professionnels des médias édifiés sur la question

Lundi 19 Février 2024 - 16:22

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Des professionnels des médias audiovisuels, de la presse écrite ainsi que de la presse en ligne ont été éclairés, le 16 février à Brazzaville, sur le thème « Comment communiquer sur la santé sexuelle et reproductive des adolescents et jeunes (DSSR) ».

 

La formation a été organisée par l’association dénommée SOS Femme du Congo, dans le cadre de son projet « To lobela ya ngo », en vue d’accroître l’accès aux services de santé sexuelle et reproductive des adolescents et jeunes. L’objectif est d'informer la population sur le droit lié à la santé sexuelle et reproductive. 

Les enseignements ont été facilités par les membres de l’organisation, notamment Nasthia Ekiama sur le contexte juridique de la santé sexuelle et reproductive, les fondamentaux des DSSR et comment se communiquer sur la question. Elle a souligné l'importance de l'éducation sexuelle des enfants afin d'éviter toute forme de violence à leur égard. Elle a rappelé les instruments juridiques au niveau régional relatifs aux droits de l'homme et des peuples ainsi qu'au niveau national, relatifs aux droits de la femme, précisément la loi Mouébara et Zoula.

Nathia Ekiama a évoqué les stratégies de son association sur la question de la santé sexuelle des adolescents. Celles-ci consistent à promouvoir la santé sexuelle des adolescents; éduquer les jeunes à la sexualité et la santé sexuelle en utilisant les nouveaux outils de communication; améliorer la santé reproductive en renforçant la formation en santé sexuelle des professionnels de santé et des médias intervenant dans le secteur ainsi que garantir l’accès aux méthodes de contraception de leur choix pour les femmes et les hommes.

Wilna Ganongo, de son côté, a présenté le site web de l’association SOS qui permet aux usager de s’informer et de trouver des solutions à leurs différentes questions sur la santé sexuelle et reproductive.

La directrice exécutive de l’association SOS Femme du Congo, Victorine Moungali Elobo, a souligné dans son allocution l’importance de l’éducation de la santé sexuelle et reproductive au Congo. Elle a indiqué que l’un des obstacles majeurs à l’accomplissement du dividende démographique est la santé sexuelle et reproductive des adolescents et jeunes qui est caractérisée notamment par le taux de grossesses précoces élevé et une forte proportion de besoins non satisfaits en planification familiale. Elle a déploré le faible taux de prestations de services en matière de santé sexuelle et reproductive offert aux adolescents et aux jeunes. 

« D’après le rapport préliminaire du 5e Recensement générale de la population et de l’habitat, 76% de la population est âgée de moins de 35 ans, soit 75,3% pour les hommes contre 76,7% pour les femmes », a rappelé Victorine Moungali Elobo.   

Notons que l’association SOS Femme du Congo est une organisation des jeunes féministes qui militent pour l’accompagnement éducatif et social des femmes au Congo. 

Lydie Gisèle Oko

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