Sécurité : du Darfour à la Centrafrique, une situation lourde pour les États africains comme pour la communauté internationale30-09-2013 10:15 En marge de la 68e Assemblée générale de l'ONU, à New York, le président burkinabé, Blaise Compaoré, est revenu sur le carnage commis par des Shebab somaliens islamistes à Nairobi (Kenya), qui a fait 67 morts Blaise Compaoré a souligné les « liens » entre certains groupes terroristes. « Au-delà du Sahel, nous devons commencer à renforcer aussi les échanges d'information, les renseignements avec les autres régions, que ce soit [en] Afrique centrale […] et jusqu'à cette région d'Afrique orientale », a-t-il relevé. Le président burkinabé a également évoqué la situation en Centrafrique et a réclamé le renforcement de la force panafricaine, après le cri d'alarme lancé par son homologue français, François Hollande. Dans l'intérêt de la paix dans le monde, Blaise Compaoré appelle à imaginer « une grande conférence internationale pour voir gérer comment cela », évoquant le financement de cette force dans ce pays d'Afrique centrale riche en ressources naturelles, mais en plein chaos sécuritaire et humanitaire. Le président burkinabé a égrené la liste des pays africains touchés par l'insécurité et où existent déjà des forces régionales : le Darfour, la Somalie, la Guinée Bissau, la République démocratique du Congo. « Cela commence à être effectivement assez lourd pour les États comme pour la communauté internationale », a-t-il déclaré. Noël Ndong |