Sit-in Copéco : un parti politique indigné du sort réservé aux manifestants09-11-2013 16:18 La Dynamique pour le développement du Congo (DDC) a condamné la répression des forces de l’ordre envers le Collectif des opérateurs économiques du Congo (Copéco), qui avait manifesté devant le ministère des Finances pour réclamer un dû de plus de 15 milliards FCFA Ce parti politique, qui se dit de gauche, a réagi à l’humiliation dont le Copéco a été victime tout en épinglant le droit syndical repris dans la Constitution. À cet effet, il a rappelé que la République du Congo avait signé des conventions internationales interdisant la torture. « Nous ne pouvons pas accepter que chaque fois qu’un syndicat veut manifester pacifiquement, celui-ci soit maltraité ou terrorisé », a réprimé le président de la DDC, Armand Mpourou, et d’ajouter : « La police ne doit pas participer à garantir l’impunité dans le pays mais sécuriser la population. Nous appelons les forces de l’ordre à l’impartialité. ». S’adressant au gouvernement, la DDC l’invite à respecter les opérateurs économiques qui, selon elle, soutiennent l’économie du pays ainsi que les traités internationaux dont le Congo est signataire. « Nous rappelons au gouvernement que ce n’est pas à la direction générale de la police qu'il faut en référer lorsqu’il s’agit d’une revendication. Nous lui demandons aussi de liquider cette dette », a déclaré Armamnd Mpourou et de conclure : « Nous soutenons le syndicalisme surtout pour des problèmes d’intérêt général et d’utilité humaine. » Pour rappel, le Copéco s’était rendu devant le ministère des Finances pour manifester contre la tutelle qui avait exclu certaines entreprises du contrôle qui devait aboutir à la paie de leur dû. Malheureusement leur mouvement pacifique a été arrêté net par les forces de l’ordre sous prétexte que le sit-in était organisé par des étrangers. Nancy-France Loutoumba Légendes et crédits photo :Photo : Armand Mpourou, président de la Dynamique pour le développement du Congo. (© DC) |