Braconnage : des trafiquants de peaux de panthère interpellés à Pointe-Noire

Les deux présumés trafiquants de peau de panthère seront auditionnés par les autres services habilités car la panthère fait partie des espèces animales intégralement protégées par la loi au Congo.

Selon une source, les deux présumés délinquants fauniques seraient dans un réseau dont chacun joue un rôle. L’un des deux aurait ramené cette peau de panthère au village Bokania dans le district de Makoua, département de la Cuvette. 

Le trophée de panthère aurait été transporté par cet individu de ce village précité jusqu’à Pointe-Noire pour le revendre. Outre les deux présumés trafiquants fauniques, la même source précise que plusieurs autres individus seraient impliqués dans cette affaire et sont en cavale.

Les deux présumés trafiquants fauniques et leurs acolytes, une fois rattrapés par les services habilités, risquent des peines allant jusqu’à cinq ans d’emprisonnement ferme ainsi qu’une amende allant jusqu’à cinq millions de francs CFA chacun conformément à la loi. Ainsi donc, les premières auditions renseignent qu’ils ont été interpellés pour les délits de détention, circulation et tentative de commercialisation d’une peau de panthère, trophée d’une espèce animale intégralement protégée par la loi au Congo. 

Le commerce illégal des produits de faune conduit à l’extinction des espèces animales sauvages à travers le monde. « Tous ceux qui s’hasardent à enfreindre les lois concernant la protection des espèces intégralement protégées tomberont sous le coup de la loi et nous sommes résolus à les traquer jusqu’au bout », a déclaré Flery Charel Gho Ignongui, commandant de l’Escadron spécialisé de la sécurité et d’intervention  à la région de gendarmerie de Pointe-Noire. 

Dans le cadre de la protection de la faune, quatre individus avaient été interpellés pour les délits similaires, le 28 juin dernier dans cette même ville de Pointe-Noire, avec quarante-cinq perroquets gris du Gabon, espèce intégralement protégée par la loi au Congo. Ils avaient été condamnés, le 10 août dernier, à deux ans de prison ferme par le tribunal de grande instance de Pointe-Noire.