Décongestion des prisons : la VSV encourage le ministère de la Justice et droits humains à poursuivre sa politique

Dans un communiqué du 12 septembre, la Voix des sans-voix pour les droits de l’homme (VSV) a noté que la surpopulation carcérale tant déplorée dans les prisons du pays se trouve à l’origine des graves difficultés de gestion et de prise en charge qu’éprouvent à titre illustratif les responsables pénitentiaires de la Prison centrale de Makala (PCM) et ceux d’autres prisons de la RDC au grand dam de leurs pensionnaires.

L’ONG, qui a salué la mesure de la ministre de la Justice et droits humains à travers la signature de l’arrêté d’organisation judiciaire rendu public le 31 août, portant la mise en liberté conditionnelle de mille vingt-cinq détenus, condamnés pour des délits des droits communs, a saisi cette occasion pour l’encourager par rapport aux efforts déployés en vue de l’assainissement et l’humanisation des conditions de détention dans les milieux carcéraux du pays.

Dans cette optique, la VSV a recommandé à la ministre de veiller à l’application stricte et effective de son arrêté ministériel, en l’élargissant notamment à toutes les prisons et lieux de détention disséminés à travers le pays et de prendre des dispositions impératives pour la régularisation immédiate des dossiers de certains prévenus se retrouvant en détention prolongée sans dossiers judiciaires.

L’ONG l’a également exhortée à s’investir positivement pour la libération des détenus politiques croupissant actuellement à la PCM et à s’impliquer davantage en faveur de la fermeture de tous les lieux de détention parallèles ne dépendant pas de parquets.

L’application effective de cet arrêté, note-ton, a eu comme effet positif, la libération le 1^er septembre des centaines de pensionnaires de la PCM. Il s’agit principalement des détenus condamnés pour escroquerie, vol simple et homicide involontaire ayant purgé le quart de peine et ayant fait preuve d’amendement durant la durée d’incarcération.