Échanges commerciaux mondiaux : les cadres de la DGDA en formation sur le système harmonisé

Depuis le 4 novembre, les agents et cadres de la Direction générale des douanes et accises (DGDA) renforcent leurs capacités sur le système harmonisé de désignation et de codification des marchandises. L’objectif est non seulement de permettre au personnel de cette régie financière de maîtriser cet instrument par excellence des échanges commerciaux mais aussi de connaitre la convention sur le système harmonisé et de mieux maîtriser ses règles interprétatives.

En outre, les participants vont, d’une part, examiner les principes régissant la gestion du tarif ainsi que les moyens éventuels d’améliorer les travaux de classement  et, d’autre part, acquérir des connaissances sûres leur permettant de classer en toute fiabilité les marchandises faisant l’objet du commerce international et enfin examiner les requêtes des opérateurs économiques pour mieux se prononcer sur les renseignements contraignants portant sur le classement des marchandises.

Dans son allocution, le directeur général des douanes et accises, Deo Rugwiza Magera, a indiqué que le système harmonisé est devenu actuellement un véritable langage commun du commerce international, lequel est utilisé aussi bien par le secteur public que par le secteur privé comme moyen unique de désignation et de codification des marchandises. « Il est aussi utilisé non seulement comme base des tarifs douaniers pour une bonne perception des droits de douane mais également pour plusieurs autres fins, notamment l'établissement des statistiques des échanges internationaux,  la détermination de la politique commerciale, l'élaboration de la fiscalité interne, la production des tarifs nationaux et l'application des règles d'origine » a-t-il ajouté, tout en précisant que dans son rôle polyvalent, le système harmonisé contribue également à l'harmonisation des régimes douaniers et des procédures commerciales et douanières.

Se réjouissant du fait que plus de 35% des ressources courantes du trésor public proviennent de la DGDA, Deo Rugwiza a invité les séminaristes à faire montre d’assiduité et d’application pour tirer le maximum d’enseignements possible au regard de l’importance de la matière.

Pour rappel, l’OMD procède tous les cinq ans aux amendements de la nomenclature en tenant compte de l’évolution environnementale, des progrès technologiques, de l’évolution des structures du commerce international, des préoccupations d’ordre social et des besoins des utilisateurs. La RDC est sur la liste des pays membres qui appliquent  la quatrième version de ce système mis en œuvre en janvier 2012.