"Ali, Ali", the greatestVendredi 10 Juin 2016 - 22:21 Il est presque douze heures. Nous sommes aux USA, dans l’Etat du Kentucky à Louisville. Un gamin de la famille Clay se promène sur sa bicyclette. Il se fait intercepter par quelques jeunes de son quartier. Le plus grand du groupe, le fait descendre de sa machine et s’en empare. Depuis ce jour, le bambin jurera par tous les saints, qu’il saura se faire respecter à l’aide de ses points. Voilà par où commence l’histoire de la légende de la boxe. Il avait encore 12 ans. Dans ce numéro, nous faisons la part belle à cette star planétaire. Champion du monde de boxe, aimé et adulé de tous les temps, « The greatest » comme on l’appelait s’en est allé au pays des ancêtres. Sa force de caractère et son charisme, son jeu de pied, son crochet gauche et surtout sa grosse gueule ont fait de lui un individu plus que remarquable dans l’histoire mondiale de la boxe de tous les temps et aussi des Etats-Unis. On sait de lui, la fin de non recevabilité qu'il a donnée à son pays, refusant d’aller combattre au Vietnam. C'est lui qui a fait vibrer toute l’Afrique lors du combat l’opposant à l’intrépide Georges Foreman, l’allongeant d’une gauche au huitième round sous des huées des spectateurs, scandant « Ali boma ye» en lingala. Traduit en français par « Ali tue le » ou plutôt bat le. C’était le combat du siècle, le 30 octobre 1974 à 4 heures du matin, heure de Kinshasa au Zaïre. Homme noir, doublé d'un plastique avantageux, Il était le plus grand, le plus beau et le plus fort. Aussi, fort de cet évènement malheureux, le devoir est donné à la jeunesse mondiale de s’en inspirer et d’en faire un modèle. Enfin, c'est une occasion pour nous de saluer la mémoire de cette icône, de présenter à la planète sport et à sa famille biologique nos condoléances les plus attristées. Yes man, you’re the greatest forever ! Les Dépêches de Brazzaville Notification:Non |