Nord-Kivu : la Monusco assure maintenir la pression sur les forces négatives

Les populations du Nord-Kivu ressentent déjà le vide laissé par la disparition de celui qui passait pour leur protecteur, en l’occurrence, le colonel Mamadou Ndala abattu récemment par un tir de roquette dans une embuscade à Beni. Pour la Monusco, la dynamique enclenchée après la débâcle du M23 devrait se poursuivre sans atermoiements afin de neutraliser tous les groupes armés qui sèment la terreur et la désolation dans cette partie du pays. C’est tout le sens des déclarations faites dans un communiqué publié à quelques heures de cet odieux assassinat par le représentant spécial du secrétaire général des Nations unies en RDC, Martin Kobler.

Les efforts consentis par le défunt colonel, qui était en instance de mener une opération de traque contre les rebelles ougandais des ADF/Nalu, devraient se poursuivre, a rassuré le patron de la Monusco. L’armée avait déjà réussi à récupérer la localité de Kamango, Kisiki et le pont de Semliki, jadis occupé par des rebelles est donc censé maintenir le cap. Et la Monusco, qui avait apporté son soutien logistique à l’armée dans sa contre-offensive pour récupérer les positions des ADF-Nalu à Kamango, n’entend pas baisser les bras à ce niveau. C’est dire que la Monusco veut aller jusqu’au bout de la logique en poursuivant les forces négatives jusque dans leur derniers retranchements.

Dans son communiqué, il affirme que la pression « sera maintenue sur les groupes armés, conformément au mandat qui a été confié à la Monusco par le Conseil de sécurité de l’ONU en vue d’assurer la protection des populations civiles et la restauration de l’autorité de l’État congolais dans l’est du pays ». Et

  Martin Kobler d’ajouter que l’assassinat de l’officier des Fardc « n’entamera en rien la ferme détermination de la Monusco à lutter contre les forces négatives où qu’elles se trouvent et quelles que soient leurs motivations ».