38e anniversaire de l’Appo : une célébration sur fond d’optimisme
Le principal défi est de parvenir à lancer dès ce premier trimestre, l’AEB, à son siège à Lagos, au Nigeria, alors que le processus de création avait débuté depuis 2022 par un accord conclu entre l’Appo et la Banque africaine d’import-export (Afreximbank) basée au Caire, en Égypte. Dotée d’un capital de départ de plus de 3000 milliards FCFA, environ 5 milliards de dollars, la future institution panafricaine est censée pallier le manque d'investissements étrangers dans les énergies fossiles sur le continent, en finançant les projets pétroliers et gaziers. Un autre défi, a ajouté le secrétaire général de l’Appo, est celui de la circulation au sein des États membres. Il a exhorté les ambassadeurs à faciliter l’octroi des visas de long séjour aux dirigeants de l’Appo pour faciliter leur mobilité. La demande semble être approuvée par les participants à l’instar de l’ambassadeur du Gabon au Congo, le doyen du corps diplomatique, René Makongo. Dans un contexte de rareté des financements et de la volatilité du marché pétrolier et gazier au niveau mondial, les pays membres sont appelés à serrer les coudes pour faire face aux nombreux défis. Le ministre congolais des Hydrocarbures et président en exercice de l’Appo, Bruno Jean Richard Itoua, promet d’œuvrer en faveur du lancement effectif de l’AEB et plaide pour la levée des visas entre États membres. « Mais nous espérons que nous pourrons faire beaucoup plus que ce capital de l’AEB pour aider les pays africains, les compagnies nationales, à financer la production de pétrole et de gaz en Afrique. C'est vraiment aujourd'hui le plus grand défi que nous avons », a-t-il lancé. Hormis la recherche de financement, la présidence congolaise compter militer pour le consensus autour de la maîtrise du marché pétrolier. Les membres de l'Appo devraient pouvoir s'accorder sur le niveau de production et le contrôle des prix des bruts, tout en harmonisant leurs politiques liées à la transition énergétique. « L’Appo défend les intérêts de ses pays et continue de le faire dans les négociations que nous menons avec les sociétés pétrolières. C'est très important d'être unis face à toutes les sociétés pétrolières ultra puissantes qui viennent chez nous », a martelé Bruno Jean Richard Itoua Fiacre Kombo Légendes et crédits photo :1- La photo des famille des dirigeants de l'Appo/Adiac
2- Les ambassadeurs présents à la soirée/Adiac |