Afrique centrale : les textes fondateurs du réseau anti-corruption adoptés
C’est dans ce sens qu’en matière de recommandations, les pays membres de la Rinac, notamment le Gabon, les deux Congo, le Cameroun, la Centrafrique, la Guinée équatoriale, le Burundi, l’Angola, Sao-Tomé et Principe ainsi que le Tchad ont appelé à accélérer le processus d’installation de ce réseau.
Emmanuel Ollita Ondongo le soulignait à l’ouverture des travaux de la réunion de Brazzaville, « Réduire la corruption à des proportions marginales, à défaut de l’éradiquer, requiert une prise de conscience des pouvoirs publics par une volonté clairement affirmée. C’est de cette volonté que les Etats de l’Afrique centrale, à travers les structures respectives d’anti-corruption, se mettent ensemble dans cette lutte. La réunion d’opérationnalisation du Rinac qui se tient à Brazzaville est un signal fort de l’engagement collectif des Etats à coopérer dans le cadre de la lutte contre la corruption en Afrique centrale ».
Rominique Makaya Légendes et crédits photo : 1-Emmanuel Ollita Ondongo clôturant les travaux de la réunion de Brazzaville
2- Les représentants des pays membres du Rinac |