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Mardi 19 Mars 2024 - 17:48

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Au Congo, certains secteurs d’activités libéralisés à la faveur de l’ouverture démocratique des années 90 peinent encore à s'accommoder à la législation en vigueur. Au cours d’un point de presse organisé à Brazzaville, l’inspecteur général de la santé l’a rappelé aux responsables des cliniques et cabinets médicaux enjoignant l’Ordre national des médecins et la police administrative à procéder à des contrôles sur l’ensemble du territoire national en vue de déceler les officines illégales. Des sanctions sévères, a-t-il promis, seront infligées aux contrevenants.    

Selon l’Inspection générale, certaines structures sanitaires privées emploient non seulement des personnels non qualifiés, mais en plus ne suivent pas la démarche administrative prescrite par la loi pour exercer leurs activités. Elle ajoute aussi que dans la plupart des cas, l’éthique et la déontologie professionnelles ne semblent pas être observées. Les risques auxquels les patients sont soumis sont si grands qu’il est temps de remettre de l’ordre dans ce domaine.  

Au même titre que l’éducation, la santé est l’un des secteurs-clés sur lesquels repose l’avenir des nations. De ce fait, le combat que mène l’Inspection générale pour en assainir les prestations est important. De façon générale cependant, les appels à la performance et au civisme devraient être adressés à l’ensemble des structures sanitaires du pays. Les établissements publics sont, en effet, aussi touchés par des pratiques décriées tous les jours par les malades et les autorités.

Pour obtenir les résultats dans sa démarche, l’Inspection générale de la santé devra inscrire son travail dans la durée. Si elle se limite à une opération de courte durée, les mêmes causes provoquant les mêmes effets, l’on assistera dans l’indifférence générale à la prolifération des cabinets médicaux dans le pays. Comme très souvent c’est la population qui en paiera le prix. Redresser la société congolaise passe aussi par l’observation par tous des lois et règlements de la République.

 

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