Brazzaville : le gaz domestique se fait de plus en plus rare
Au dépôt de gaz GPL, un homme avance, bonbonnière sur la tête, dans l’espoir de rentrer chez lui avec la précieuse denrée. Il dit avoir parcouru plusieurs points de vente sans succès. « Je suis déjà fatigué de marcher sous le soleil à la recherche du gaz. Je reviens de Talangaï espérant trouver une bouteille chez Faaki, mais rien. Ici non plus ». Fournisseurs et consommateurs ont reconnu que ce n’est pas la première fois que Brazzaville connaît ce genre de situation. Pour faire face à la demande de plus en plus croissante, la Société congolaise des gaz de pétrole Liquefiés (GPL) procède, depuis l’an dernier, aux travaux de modernisation de son usine afin d’augmenter sa production à 200 tonnes par jour contre 35 tonnes actuellement. En attendant, les ménages affichent leur inquiétude vu que la bouteille de 12 KG, habituellement vendue à 5700 francs CFA se négocie désormais à 8000 francs CFA. Pour pallier cette crise, la plupart des ménagères recourent au bois de chauffe, au charbon et aux copeaux. Pendant combien de temps durera cette situation ? Les consommateurs se demandent. Yvette Reine Nzaba Légendes et crédits photo :1-A la file indienne, les demandeurs attendent leur tour
2-La population à la recherche du combustible |