Changement de mentalités : lancement à Brazzaville de World winner academy

La cérémonie a débuté par l’intonation de l’hymne national avant la présentation de la structure WWA par le coordonnateur général, Ninos E. Ngouamba, coach pluridisciplinaire, écrivain, ambassadeur de la paix. Ninos E. Ngouamba a fait savoir que le WWA s’ouvre pour apporter un nouveau système de programmation et de reprogrammation de l’homme, en général et du Congolais en particulier. WWA, c’est la pédagogie et l’andragogie fusionnées ; c’est un modèle d’éducation qui sauvera l’Afrique. La vision de cette structure consiste à formater les mentalités des hommes qui perdent espoir.

« Ici, nous apprendrons à nos coaches comment se reconvertir, comment se prendre en charge, comment trouver et retrouver l’équilibre après les chocs de non-retour sur les nombreux "j’ai l’honneur", le choc du phénomène sans emploi, le choc de la consommation de ses nombreuses années sur le banc de l’école pour finir diplômé sans emploi. Il n’est pas facile de faire pénétrer des nouveaux concepts dans des environnements hostiles aux innovations, enfermés à la nouveauté, résistant aux changements, remplis des ennemis du progrès et de l’équilibre social des uns et des autres », a expliqué le coordonnateur de WWA.

Le Congo, a-t-il poursuivi, souffre de la maladie de trop de connaissances. Les Congolais connaissent beaucoup, mais dans la théorie et c’est la forte raison qui justifie la dégradation du niveau de vie. Le mal est que, a-t-il soutenu, toutes ces connaissances sont évaluées par les dégâts sur le terrain ; la volonté profonde d’abandonner facilement ; le manque de constance dans les mutations de la vie et dans la culture entrepreneuriale ; la perte de la motivation après les échecs pour recommencer... 

Après cette présentation de la structure par son coordonnateur, quelques personnes ont apporté leurs témoignages, à l’instar d'Eunice Niangoua, Eugénie Mafoukila (biologie de la fondatrice) et du pasteur Gustave Ambendze (père spirituel de la fondatrice). S’en est suivi le mot de circonstance de la fondatrice (coach business numéro 1 du Congo ), Mélodie Boueya. Dans son adresse, elle a indiqué que le rêve de création de la structure de coaching WWA a pour but de combler le gap entre l’éducation scolaire, le parcours académique et la carrière professionnelle.

« Nous voulons qualifier les jeunes, les chercheurs d’emploi, les entrepreneurs et les professionnels à acquérir des compétences exceptionnelles pour relever ensemble les défis du XXI^e siècle, selon les Objectifs de développement durable initiés par les Nations unies et l’Agenda 20.63 de l’Union africaine. Mais aussi, soutenir les actions du gouvernement à faire du Congo un pays émergent. Je suis persuadée que le coaching est une méthode puissante pour aider les jeunes à atteindre leurs objectifs et à réaliser leurs rêves. C’est un domaine excitant et gratifiant qui offre d’innombrables opportunités pour ceux qui veulent faire la différence et impacter la vie des autres », a expliqué Mélodie Boueya.

Prenant la parole à son tour, le directeur départemental de la Formation qualifiante a demandé aux responsables de WWA d’être confiants, d'aller jusqu’à l’aboutissement de leur projet qui cadre bien avec les objectifs de développement du pays. « Le Programme national de développement nous favorise d’aller dans le chemin que vous avez emprunté. Nous avons également le programme de société du président de la République devenu programme du gouvernement qui vous favorise dans ce que vous êtes en train d’entreprendre. N’ayez donc pas de doute à cela. Nous sommes avec vous, nous vous soutiendrons et allons tout mettre en œuvre pour que votre projet se réalise », a-t-il promis.

Après la coupure du ruban symbolique par le père biologique, Boueya, la cérémonie a pris fin par la visite guidée du site. Notons que WWA a pour devise « Une éducation innovante, pour une génération émergente ».