Comédie musicale : Koffi de Brazza en disgrâce vis-à-vis de son idole de Kinshasa

Le dernier épisode en date concerne la sortie médiatique d'un membre du staff de Koffi Olomide, mettant en garde l'humoriste Koffi de Brazza de continuer à l'imiter, ou mieux à faire le "bad buzz" à travers ses gags, autour de sa personne. Pour le bureau de l'artiste, cet avertissement est consécutif aux dérapages constatés dans le chef de Koffi de Brazza qui aurait poussé l'outrecuidance jusqu'à monnayer ses prestations sans se soucier du préjudice causé à la golden star. Et d'ajouter qu'après cet avertissement s’en suivra une plainte au cas où le jeune comédien persisterait dans ses excès.

Une décision très mal perçue par la plupart des internautes qui trouvent la décision irréfléchie et mal venue avec le risque de se retourner contre le concepteur du rythme tshatsho. En effet, soutient-on, Koffi Olomide, en tant qu'icône de la musique congolaise, ne peut se passer des sosies, cela est inhérent à la vie d'une star. Michael Jackson, Bob Marley, Johnny Hallyday, etc., ont eu des sosies et cela n'a enlevé en rien leur aura musicale, explique-t-on. Là où le bât blesse, c'est le contour extra musical que prend, de plus en plus, cette affaire tendant à susciter le vieux démon de la division entre les peuples des deux rives du fleuve Congo.

Plusieurs mélomanes de Brazzaville se disent même prêts à boycotter les prochains concerts de "Quadra" en République du Congo, à se désabonner de ses pages et ses comptes internet, et à ne plus consommer sa musique ! Une gaffe de trop pour le géniteur de Didistonne qui doit faire amende honorable pour faire revenir ses fans de Brazzaville à la raison. De leur côté, les proches de la star tentent de calmer le jeu en plaidant non coupables, tout en rejetant la responsabilité sur des membres du bureau difficilement contrôlables et maîtrisables dans leurs propos. Il appartient au concerné, Koffi Olomide, de faire la lumière sur cette affaire qui tend à prendre des allures bizarres, afin de rassurer ses mélomanes de Kinshasa et de Brazzaville. Cela n'est plus qu'une question d'heures, à en croire des indiscrétions.