Compétitions interclubs de la CAF : l’As Otoho et Etoile du Congo attendent le quitus de la CAF
Pour l’obtenir les clubs doivent remplir un certain nombre de critères. Si certains paraissent simples à remplir comme avoir un siège équipé, une équipe des catégories inférieures, d’autres par contre, mettent déjà les clubs congolais dos au mur. La CAF a exigé que les clubs qui participent à ses compétitions doivent avoir des entraîneurs ayant la licence A CAF. Au Congo, a-t-on appris, aucun entraîneur n’a cette qualification. « Pour les entraîneurs, nous pourrons trouver une solution avec la CAF car cela fait dix ans qu’elle n’a plus organisé la Licence A CAF au Congo. Elle prendra ses responsabilités le moment venu », a expliqué le président de la Fécofoot Jean Guy Blaise Mayolas. Sur les deux représentants, seule, l’Etoile du Congo pourrait être rattrapée par cette exigence. L’AS Otoho est épargnée parce que son entraîneur expatrié possède cette licence. Les terrains de compétitions posent aussi problème. A première vue, l’AS Otoho jouera ses matches de la Ligue des champions à Owando et l’Etoile du Congo au stade Alphonse-Massamba-Débat pour la coupe de la Confédération. Selon les révélations de la Fécofoot, seul le stade de l’Unité à Kintélé répond aux normes. Le stade Alphonse-Massamba-Débat étant depuis plusieurs mois menacé de fermeture par la CAF à cause de ses vestiaires. Le stade Marien Ngouabi d’Owando a aussi le même souci. Il ne compte que quatre vestiaires au lieu de six comme l’exige la nouvelle règlementation. « Les stades en dehors de Kintélé ne répondent pas aux normes. Avec la situation financière du pays, l’Etat ne pourra pas aujourd’hui s’engager à mettre ces stades aux normes. Le stade Alphonse-Massamba-Débat pourrait ne pas accueillir le prochain match des Diables rouges si d’ici le 12 novembre, il ne répond pas aux exigences de la CAF. Heureusement, on a Kintélé qui a aussi des problèmes notamment l’entretien de la pelouse. On a plus joué dans ce stade depuis belle lurette », a souligné Jean Guy Blaise Mayolas. L’exigence a été aussi faite aux clubs d’avoir des terrains d’entraînement. Owando ne dispose d’aucun terrain d’entraînement. Le seul qui existe est à Oyo à plus de 100 km d’Owando. Or l’équipe adverse doit s’entraîner surtout quand elle décide d’arriver une semaine avant. Un autre fait qui pourrait peser pour la délocalisation des matches de l’AS Otoho est l’hôpital de 31 juillet. Il n’a pas de plateau technique adéquat. « A Owando, il y a aussi l’hôpital 31 juillet qui n’a pas de plateau technique adéquat. Celui qui répond aux normes est l’hôpital d’ Oyo. Il est malheureusement à 110km d’Owando. Les parcourir en route en cas de grave blessure lors d’un match, on ne sait jamais, le pire peut se produire entre Owando-Oyo », a expliqué le président de la Fécofoot. Toujours dans la vision de professionnaliser les clubs, la CAF leur exige de présenter leur état financier. Chaque équipe a donc l’obligation de payer son entraîneur, son secrétaire général et ses joueurs. James Golden Eloué Légendes et crédits photo : Les dirigeants de la Fécofoot et les représentants des deux clubs en réunion/Adiac |