Congo : le taux des avortements clandestins en hausse chez les adolescentes
Les résultats de cette enquête, a-t-il précisé, révèlent que les femmes et filles sexuellement actives font de plus en plus recours aux avortements clandestins. Les résultats prouvent, a poursuivi Ornael Mikhael Djembo, que le taux des avortements est estimé à ce jour à 25,9 % dans la tranche d’âge allant de 15 à 19 ans et à 31,3 % dans celle comprise entre 20 à 24 ans. L’enquête démontre, par ailleurs, qu’à cause de la montée du phénomène, la mortalité maternelle dans la tranche d’âge comprise entre 10 à 24 ans a flambé, soit 25 % contre 10 % chez les mineures âgées de 10 à 15 ans. Développant sa thématique, l’orateur a alerté que les avortements clandestins sont la conséquence directe des grossesses non planifiées. Ils sont dus, selon la même enquête, à plusieurs facteurs sociaux parmi lesquels la pauvreté, le manque d’emploi, la stigmatisation, la peur et le manque d’information. La sensibilisation a été organisée par le Centre Odas de concert avec l’Association congolaise pour le bien-être familial, l’Association SOS femmes du Congo, l’Association congolaise pour les droits et la santé, l’Association Yemeni santé ainsi que l’Association handicap et humanité. Firmin Oyé Légendes et crédits photo :Ornael Mikhael Djembo (à l'extrême gauche) posant avec les femmes et jeunes filles sensibilisées/ Adiac |