Conseil des sages des Congolais de l’étranger: la session inaugurale tenue à Paris

Heureux d’accueillir la session inaugurale, l’ambassadeur Rodolphe Adada s’est réjoui de voir les travaux se dérouler dans les locaux de la chancellerie, « la Maison commune de tous les Congolais ».

En tant que président de la coordination des sages de l’étranger, Jean Théodore Pouaboud, dans son mot de bienvenue, a donné l’orientation de ses attentes d’une telle rencontre, à savoir l’adoption de deux points essentiels : le projet de programme d’activité et le budget de l’exercice 2025-2026. Ce sont les composantes de la feuille de route pour la suite dont le leitmotiv demeure la prévention des conflits et l’investissement sur les questions de paix, à l’intérieur comme à l’extérieur de la République du Congo.

« Ensemble, en tant que Conseil des sages, nous avons la responsabilité de maintenir nos liens culturels, de transmettre la sagesse de nos ancêtres et de contribuer à l’épanouissement de la diaspora congolaise », a-t-il confié.

Mandaté par Jean Marie Ewengue, président du Haut conseil des sages, Jules Moussabou a tout d’abord rappelé à l’assistance que depuis 2017, par loi organique n°31-2017 du 07 août 2017, la République du Congo s’est dotée d’un texte qui encadre désormais l’action des sages et des notabilités traditionnelles à travers l’institution constitutionnelle dénommée Conseil consultatif des sages et des notabilités traditionnelles. Cet organe est chargé d’émettre des avis sur la gouvernance démocratique, culturelle et sociale de l’État et de faire des suggestions au gouvernement pouvant contribuer à la gestion politique solidaire. Il a souligné également son rôle dans la prévention des conflits et la préservation de la paix, ce qui est indéniable. Toutes les actions du Haut conseil national des sages vont, d’ailleurs, en faveur de la paix, de la prévention et de la résolution des conflits.

Dans ce concept, « la Coordination de l’Europe constitue un maillon important dans l’accomplissement des missions de prévention des conflits et de préservation de la paix », a confié Jules Moussabou, reprenant à son compte le credo du président de la République, Denis Sassou N’Guesso.