Coopération : le Congo et l’UE dialoguent sur la gouvernance de la justice
Selon le ministre, moderniser la justice c’est renforcer son indépendance; règlementer les fonctions et attributions des différents acteurs de la justice, notamment les huissiers, les avocats, les notaires et les mandataires de justice ; améliorer les conditions de travail des magistrats, des greffiers et du personnel de l’administration pénitentiaire ; informatiser les greffes. C’est aussi « poursuivre les efforts pour la réduction des délais des instances devant les juridictions ; accélérer le processus d’informatisation de la chaîne pénale, créer les conditions d’accessibilité des personnes démunies à la justice; résoudre le problème de surpopulation carcérale », a-t-il poursuivi, soulignant que la cinquième session du dialogue sectoriel sur la justice est une occasion de travailler à la recherche consensuelle des solutions pragmatiques. Pour sa part, l’ambassadeur de l’UE, Giacomo Durazzo, a fait savoir que cette session capitalise sur les résultats positifs de la session précédente. « Avec le Congo, nous partageons les mêmes valeurs fondamentales et universelles. Notre objectif est de faire progresser notre partenariat », a-t-il assuré. Dans la bataille de modernisation de la justice, les défis à relever sont considérables, a reconnu le ministre Ange Aimé Wilfrid Bininga. Le Congo, selon lui, sait compter sur son partenariat avec l’UE. En réalité, la promotion et la protection des humains incombent à tous : gouvernement, acteurs judiciaires, société civile, partenaires techniques et financiers.
Rominique Makaya Légendes et crédits photo :Les représentants du Congo et de l'UE au dialogue sectoriel sur la justice |