COP 26 : l’opérationnalisation du Fonds bleu au centre d’une table ronde
« Nous avons aujourd’hui dans notre Pipe-Line de projets un portefeuille d’investissement de pas moins de dix milliards de dollars issus des contributions déterminées des États... Nous avons parallèlement monté un pipe-line des projets qui nous permettent d’aller vers le financement de la finance verte et de la finance bleue », a-t-elle fait savoir. La coordonnatrice technique de la CCBC a apprécié le président de la Fondation Brazzaville, Jean Yves-Ollivier, qui a eu l’initiative de porter cette table ronde après celle tenue avec la partie américaine. Pour sa part le ministre anglais de l’Environnement a indiqué que la région du bassin du Congo ne peut être que le principal gagnant de ces projets. « Il est certain que nous allons investir de nombreux millions dans cette région au cours des années à venir. Nous devons absolument permettre à l’économie de transiter vers une économie verte qui permettra de produire des emplois verts et qui seront durables vers le long terme. Nous voulons soutenir la croissance économique, la prospérité avec le développement durable. Nous voulons offrir aux prochaines générations des opportunités économiques qui permettront une transition verte, empreinte de nouvelles opportunités de création d’emplois, deux millions d’emplois locaux d’ici à 2030 », a déclaré le ministre anglais, tout en louant le formidable travail qu’effectue la Fondation Brazzaville.
Pour sa part, le président de la Fondation Brazzaville, ambassadeur de bonne volonté du Fonds bleu pour le bassin du Congo, Jean-Yves Ollivier, a fait savoir que sa structure sera toujours aux côtés de la CCBC. Pareil pour le secrétaire général au ministère de l’Energie, des Mines et de l’Environnement du Maroc, qui a renouvelé l’engagement de son pays aux côtés de la CCBC. Ces différents points de vue ont été soutenus par les ministres de l’Environnement de la République du Rwanda, le Dr Jeanne d’Arc Mujawamariya ; de l’Environnement du Gabon, Lee White … De son côté, le représentant résident du programme des Nations unies pour le développement (PNUD), Maleye Diop, a précisé que l’engagement du PNUD dans le Fonds bleu date de depuis. « Au Congo nous sommes sur le point de remettre officiellement au gouvernement congolais à travers le ministère de l’Environnement, du Développement durable et du bassin du Congo, la Contribution déterminée nationale (CDN) révisée qui nous a pris plus d’un an de travail… Ce document répond aux ambitions que le Congo lui-même en tant que pays souverain s’est fixé, mais aussi la position du Congo par rapport à la commission climat du bassin du Congo... Sur la CDN du Congo qui est l’élément essentiel, le PNUD est très fier d’avoir été un des partenaires accompagnateurs dans cet exercice. » Bruno Okokana Légendes et crédits photo :Photo 1 : La coordonnatrice technique de la CCBC lors de la table ronde (crédit photo/ MEDDBC)
Photo 2 : L’affiche de la table ronde (crédit photo/ DR)
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