CPI : l’Acaj salue l’ouverture du procès Ruto et Sang
La conférence de presse tenue le 10 septembre au siège de cette ONG, à Gombe, a permis au président de l’Acaj de noter également que l’affaire sur le Kenya constitue aussi un signal fort pour des seigneurs de guerre à l’est de la RDC, qui devront réaliser que le pouvoir ne sert pas de sanctuaire aux auteurs des crimes internationaux. « C’est la première fois qu’un vice-président, en exercice, comparaît devant la CPI conformément au statut de Rome qui consacre le principe d’égalité entre toutes les personnes », a souligné Georges Kapiamba. En vertu de ce statut, a-t-il poursuivi, aucun chef d’État ou de gouvernement ni aucun membre de gouvernement ne peut bénéficier d’une immunité face à des poursuites judiciaires devant la CPI. Coopération avec la CPI L’Acaj, qui est membre du programme de lutte contre l’impunité dans la région de l’Afrique de l’Est et centrale, a exhorté la RDC à continuer sa coopération avec la CPI pour les enquêtes en cours. L’ONG a aussi conseillé l’incitation des autres États africains à réitérer leur soutien à cette cour et surtout à adopter la loi de mise en œuvre du statut de Rome, qui traîne depuis plusieurs années.
Pour le président de l’Acaj, l’objectif de la CPI est d’aider à mettre un terme à l’impunité des auteurs des crimes les plus graves touchant l’ensemble de la communauté internationale et de contribuer ainsi à leur prévention. Le président de l’Acaj, qui a aussi salué le courage des victimes kenyanes afin de servir d’émulation pour les autres peuples du monde, particulièrement de l’Afrique, a appelé les journalistes à ne pas faire l’apologie du crime, dans leur travail.
Lucien Dianzenza Légendes et crédits photo :Photo 1: Le président de l'Acaj, Georges Kapiamba
Photo 2 Bopaul et Georges Kapiamba
Photo 3: Des journalistes lors de la conférence de presse |