Crise de l’éducation: le chef des Nations unies propose un plan « totalement différent»Antonio Guterres faisait le point sur les progrès réalisés deux ans après le sommet sur la transformation de l’éducation qui avait eu lieu à New York, aux Etats-Unis, quelques mois avant le sommet du futur prévu en septembre. « La crise mondiale de l’éducation ne semble guère en passe de s’apaiser », avait-il estimé. « Nous devons nous attaquer à cette crise de manière totalement différente, sans quoi il ne nous sera pas possible de façonner un monde plus pacifique, plus durable et plus juste », avait-il poursuivi, rappelant que « l’éducation ne se résume pas à des connaissances et à des compétences » et qu’il s’agit de l’avenir des enfants et des jeunes, mais aussi de l’avenir de la planète et de « nos relations mutuelles ». Antonio Guterres invite « chaque pays à tout faire pour créer de véritables sociétés de l'apprentissage, fondées sur des systèmes qui offrent des possibilités d’apprendre tout au long de la vie, de l'enfance à l'âge adulte ». En 2030, quelque 84 millions d’enfants pourraient ne pas toujours être scolarisés. Le chef de l’ONU invite à s’attaquer « au problème de la qualité », jugeant choquant qu’environ 70 % des enfants d’Afrique subsaharienne soient incapables de lire un texte simple à l’âge de 10 ans. Il a rappelé que lors du sommet sur la transformation de l’éducation en 2022, plus de 140 pays avaient présenté des engagements nationaux ambitieux pour surmonter la crise de l’éducation. Il a noté des progrès mais les a jugés « beaucoup trop lents et inégaux ». Dans la perspective du sommet du futur, le secrétaire général de l’ONU a un plan en quatre points pour mettre fin à la crise mondiale de l’éducation. Plan en quatre points
Noël Ndong |