Dans les bacs : « Faya Tess / Quelques classiques de Tabu Ley »
En effet, précise Faya Tess, « l’héritage artistique de Tabu Ley est varié et d’une richesse énorme. En tant qu'une des proches de ce talentueux musicien, d'une façon ou d'une autre, je me devais de lui rendre hommage, continuer de faire vivre son œuvre intemporelle. Pour l'ensemble de son œuvre, les bonnes mélodies sont exquises. Les mélomanes des deux Congo s’en emparent, se les approprient et les perpétuent à travers les générations ».
Durant 2014, sur les plateaux de télés spécialisées et les radios FM, les mélomanes ont découvert Youssoufa, le fils de Ley, occupant le haut des Hits avec un répertoire composé de « Fétiche des ancêtres », l'une des chansons phare du premier artiste de l'Afrique subsaharienne à se produire à la mythique salle de l'Olympia à Paris. Cet artiste n'est autre que Tabu Ley, son père. « Je suis ravie de voir des jeunes occuper le devant de la scène musicale avec les tubes du Seigneur Ley. Une raison légitime de prouver que Ley demeure un artiste visionnaire ».
A propos de Faya Tess, c'est en 1986 qu'elle est arrivée au sein de l'orchestre Afrisa International. Très rapidement, sa collaboration avec Tabu Ley s'est avérée une réussite. Durant une dizaine d'années, les mélomanes se réjouiront sur les prouesses d'une chanteuse et danseuse hors pair, si talentueuse qu'elle deviendra incontournable auprès du Seigneur Rochereau. Ensemble, ils aligneront les tubes dans des albums comme « Camarade O » en 1986, « Moto akokufa » en 1989. En 2000, elle commence une carrière solo. C'est l'occasion de côtoyer d'autres univers musicaux comme ceux de Cheb Kalled, Sam Manguana ou Lokua Kanza. Au finish, des albums comme « Adieu » « Libala ya temps plein »
La sortie de l’opus à la proximité de Noël est un cadeau qui marque une vie. « Mokolo na kokufa » est l’une des chansons prophétiques de Ley sur le thème de la mort de la chair un jour. A défaut de la mort de ses classiques, il est ressuscité par Faya Tess qui affirme que « les classiques du Seigneur Ley ne s’éteindront jamais et resteront toujours le socle de la musique congolaise ». Marie Alfred Ngoma Légendes et crédits photo :Photo 1 : Visuel de l'album "Faya Tess / Quelques albums de Tabu Ley"
Photo 2 : Faya Tess, la Sirène d'eau douce |