Les Dépêches de Brazzaville



Débats : la création de richesse nationale au cœur de deux journées de réflexion


Les deux conférences qui se profilent à l’horizon porteront essentiellement sur la capacité d’influence et d’attractivité du Congo. Il s’agira d’aborder des thèmes tels que : l’attractivité culturelle (littérature, cinéma, musique et autres arts), les ressources naturelles (réserve de gorilles, forêts du bassin du Congo, biodiversité...), l’histoire mémorielle (route des esclaves...), l’efficacité de la diplomatie congolaise (Festival panafricain de musique, le Fonds bleu...) et autres atouts qui peuvent de manière directe ou indirecte contribuer à attirer des investisseurs étrangers.

Étant un cercle de réflexion composé d’une trentaine de membres congolais, résidant en Europe, au Canada, au Sénégal et au Congo, les ACC poursuivent cet objectif depuis leur création, il y a plus de deux ans. Cette association milite par des réflexions afin que l’essor du soft power, traduit en français par douce puissance, soit au cœur du débat sur la création de richesse au Congo.

Selon ce groupe de réflexion, le soft power est devenu, aujourd’hui, une arme utilisée pour accroître les coopérations bilatérales et multilatérales avec les partenaires régionaux et mondiaux. « La conférence donnera la parole à une quinzaine d’acteurs locaux qui évoqueront tous ces thèmes pour célébrer le leadership du Congo en matière de soft power dans la sous-région », a déclaré Georges Batchi, responsable de la coordination des ACC.

Pour la rencontre du 7 août prévue au Radisson Blu M’Bamou Palace, l’accès est libre, mais les places sont très limitées. Il est obligatoire de s’inscrire via la plateforme Eventbrite, le lien d’inscription étant disponible sur les réseaux de ce think tank.

La journée du 8 août qui s’invite au Centre culturel Zola sera consacrée à l’expression artistique congolaise avec la mise en lumière d'artistes et aussi une exposition de l’emblématique école de peinture de Poto-Poto. « Cette première édition est faite dans le but d'être pérenne et pourquoi pas faire des émules dans la sous-région », précise Georges Batchi.

Financés par fonds propres et à la recherche d’éventuels sponsors, les organisateurs restent à toutes formes de collaboration. « Notre modeste ambition est d’ouvrir des échanges entre les acteurs de la société civile, afin de pouvoir être une force de proposition vis-à-vis de nos gouvernants », a souligné Marien Fauney Ngombé, président et fondateur des ACC.


Karim Yunduka

Légendes et crédits photo : 

L’affiche de l’événement/DR