Découverte : le nouvel ambassadeur de la RDC s’imprègne de l’histoire des deux Congo

« Grande est ma joie d’avoir visité le mémorial Pierre-Savorgnan-de-Brazza, ce 28 février 2024. Nous ne pouvons qu’encourager la directrice générale pour le travail abattu pour garder vivante la mémoire et l’histoire de ce grand homme », a consigné le nouvel ambassadeur de la RDC dans le livre d’or du mémorial Pierre-Savorgnan-de-Brazza.  

 En effet, la République du Congo et la RDC ont des liens intrinsèques compte tenu de l’histoire commune qui unit les deux pays. Cette histoire est marquée également par le rôle prépondérant joué par certains personnages emblématiques à l’instar de Ngaliema vassal du roi Makoko qui en son temps a reçu du souverain la mission d’accueillir l’explorateur Savorgnan de Brazza au village Nkuna Mfoa, ainsi que de Ngobila, ministre des embarcations fluviales du grand chef téké dont le Beach de Kinshasa porte le nom.

« Je suis émerveillé, j’ai découvert l’histoire de nos deux peuples, de nos deux pays. Tout ce que nous lisons dans les livres, je suis en train de le vivre ici avec la directrice générale du mémorial Pierre-Savorgnan-de-Brazza, Bélinda Ayessa. Elle m’a retracé cette histoire. J’invite d’ailleurs ceux qui n’ont jamais découvert le mémorial de le faire comme moi, parce qu’il y a beaucoup des choses à découvrir ici. », a fait savoir Justin Inzun Kakiak.

De son côté, la directrice générale du mémorial Pierre-Savorgnan-de-Brazza a permis au diplomate congolais de se faire une idée claire des rôles joués par les chefs Ngobila et Ngaliema. « Lorsqu’on parle de Ngobila ici, mais les Ngobila c’est chez nous, ça signifie que nous avons une histoire commune. Lorsqu’on parle des peuples tékés avec le roi Makoko, c’est encore vers la RDC. C’est dire qu’il y a des liens communs. En dépit du fleuve qui nous sépare, nous sommes liés sur les plans culturel, historique ».

Notons que la visite s’est achevée au deuxième module du mémorial Pierre-Savorgnan-de- Brazza, précisément dans sa bibliothèque, où le diplomate congolais a laissé ses empreintes écrites dans le livre d’or de cette institution culturelle.