Département de la Lékoumou : la communauté éducative rassurée
Il a, par ailleurs, évoqué le problème d’avancement des enseignants concernant l’organisation de la Commission d’avancement paritaire. Selon Edouard Nsika, en effet, dans le département de la Lékoumou, il y a des enseignants proches de la retraite qui sont encore au premier échelon. Néanmoins, il a reconnu des avancées réalisées en matière de fourniture des manuels scolaires, de formation des formateurs, de digitalisation des inscriptions aux examens d’Etat, de recrutement progressif des enseignants communautaires selon les quotas attribués au ministère. « Le gouvernement continue de faire des efforts pour apporter les réponses aux préoccupations de l’école », a indiqué le ministre Jean Luc Mouthou. A propos de l’intégration des enseignants communautaires, bénévoles, finalistes, il y a des quotas attribués chaque année, a-t-il rappelé. Selon lui, il est question d’augmenter les possibilités pour tout le système éducatif de sorte à intégrer les enseignants du primaire, du collège et du lycée afin d’apporter progressivement une réponse satisfaisante pour chaque catégorie. Le ministre de l’Enseignement préscolaire, primaire, secondaire et de l’Alphabétisation n’est pas allé dans la Lékoumou les mains vides. Il a été porteur d’une quantité importante de tables bancs pour certains établissements scolaires. L’objectif étant d’améliorer les conditions d’apprentissage des élèves. Il convient de rappeler que le constat fait par le ministre Jean Luc Mouthou lors de la descente dans le département de la Lékoumou est quasiment le même pour les autres départements où il est passé. Là-bas, l’on observe quelques signaux en guise de réponses aux problèmes qui se posent.
Rominique Makaya Légendes et crédits photo :Le ministre Jean Luc Mouthou s'adressant aux élèves |