Des professionnels sensibilisés au VIH-sida
De leur côté, les encadreurs ont commencé par présenter le tableau d’une personne récemment contaminée, cela pour combattre l’idée fausse très répandue que les personnes sont repérables à vue d’œil. Selon Alexis-Vincent de Paul Boyoko, assistant à la réponse communautaire au SEP/CNLS, des périodes allant de la zéro conversion à la séropositivité s’étalent dans la vie d’un malade : « La virulence de la pandémie ne se présente pas chez tous les malades de la même manière, des facteurs psycho-sociaux entrent en cause, le soutien de la famille, la bonne alimentation, et bien d’autres facteurs. » Pour un agent de ce ministère qui souhaite garder l’anonymat, « la sensibilisation est bienvenue parce qu'on a l’habitude de croire que l’infection au VIH-sida ne concerne que les autres. Là, nous avons eu l’occasion de constater par notre comportement vis-à-vis de l’autre individu qu’il faut savoir imposer un style de vie sans risque. » Luce-Jennyfer Mianzoukouta |