Développement des compétences pour l’employabilité : la Banque mondiale évalue l’état d’avancement des formations
Au terme de ces rencontres, il a été noté avec satisfaction l’assiduité des apprenants. Par contre, le manque d’outillage adapté dans certaines filières a fait partie des points à améliorer pour garantir l’efficacité de la formation. Ces aspects seront améliorés les prochains jours, ont assuré les initiateurs du projet, avec le concours des acteurs impliqués avant de demander aux formateurs et maîtres artisans de poursuivre leur rôle d’éducateurs afin de conscientiser les jeunes pour plus d’intérêt à la formation et à l’apprentissage. En effet, il a été déploré le comportement de certains jeunes qui semblent plus s’intéresser aux frais de transport, au détriment de la formation. « Les enfants n’ont pas à se focaliser sur les frais de transport qui ne sont qu’un accompagnement mais ils doivent plutôt mettre la volonté sur la formation qui leur permettra d’avoir un métier et d’entrer dans la vie active », a exhorté David Anga, responsable de la composante 1.1 (Formation professionnelle, insertion professionnelle et appui à l’entrepreneuriat des jeunes vulnérables). Ce même fait a été relevé lors de la réunion avec les maîtres artisans et les prestataires publics et privés qui font partie de la composante 1. 3 du projet (Formation fondée sur l’alphabétisation et l’apprentissage pour les jeunes adolescents déscolarisés. Le PDCE est financé par le gouvernement congolais et la Banque mondiale. Il vise l’acquisition et le renforcement des compétences à l’emploi et à l’entrepreneuriat pour les jeunes vulnérables âgés de 16 à 30 ans, vivant dans les zones urbaines, afin d’améliorer leur insertion sur le marché du travail.
Hervé Brice Mampouya Légendes et crédits photo : 1- La photo de famille au Cefa des métiers de maintenance industrielle / Adiac
2- Les jeunes apprenants expliquant leur travail / Adiac
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