Disparition : la République rend hommage au peintre Hilarion Ndinga.
C’est précisément dans ces années 40 qu’Hilarion Ndinga s’intéresse pour la première fois à la peinture en suivant un certain Gaspard Demouko, un peintre camerounais installé à Brazzaville. Plus tard, au contact d’autres artistes de sa génération, à l’exemple de Noel Letolo, Hilarion Ndinga s'adonne à l’art classique occidental. Il fréquente Pierre Lods et le père Lecompte et deviendra la synthèse parfaite entre les premières générations des peintres congolais : Eugène Malonga, Guy Léon Fylla, Jacques Zogoma, Nicolas Ondongo, Marcel Gotène, Philippe Ouassa, Ossali et Iloki. «Bohême dans l’âme, Hilarion Ndinga ira vivre au milieu de toutes les « Afriques » : Afrique du Centre, de l’Est, l’Ouest, jusqu’en Afrique du Nord. C’est ainsi qu’à son retour définitif au pays, après toutes ses pérégrinations, il est parfaitement polyglotte. En effet, il parlait couramment le sango, comprenait le mongo, taquinait le haoussa pouvait suivre la palabre en fang et en diola et savait même avoir de la repartie en bambara et en Sarakolé », a poursuivi le ministre Jean-Claude Gakosso. Contemporain et intime de Jean Baptiste Tati Loutard, mais aussi d’Antoine Letembey-Ambily, d’Henri Lopes, de Sylvain Bemba et de Théophile Obenga. Hilarion Ndinga aura été un grand militant La vie picturale d’Hilarion Dinga était riche car il a exposé dans plusieurs pays parmi lesquels le Togo, la Cote d’Ivoire, le Bénin, le Burkina Faso, la République Centrafricaine, le Niger ou le Gabon. Hermione Désirée Ngoma Légendes et crédits photo :1- Le président de la république réconforte la famille éploré
2- Le président de la république devant la dépouille du peintre |