Donation : l’AFD offre des ouvrages à la Bibliothèque nationale
Après avoir offert le don, Maurizio Cascioli s’est réjoui de découvrir la Bibliothèque nationale qu’il ne connaissait pas du tout. Pour lui, c’est un lieu tout à fait agréable pour les étudiants avec huit mille ouvrages. Il a reconnu que ce n’est pas suffisant pour répondre à l’ensemble de la demande des lecteurs, mais c’est déjà une bonne base. « Nous avons voulu aujourd’hui partagé avec la Bibliothèque nationale un certain nombre d’ouvrages, notamment les ouvrages sur le développement local, un secteur que nous accompagnons. Nous espérons qu'ils permettront d’enrichir l’offre de la bibliothèque et surtout d'intéresser les jeunes et la jeunesse à ces thématiques. La lecture reste extrêmement importante pour enrichir notre façon de penser. Je suis très content pour cette donation », a-t-il déclaré. L’AFD, a précisé Maurizio Cascioli, est un bailleur de fonds international et son partenaire principal est l’État qui la sollicite pour le financement des grands projets d’infrastructures ou de politique. Dans le cadre des projets dans les secteurs sociaux ou de la formation auprès de la jeunesse, elle travaille avec des structures qui dépendent de l’État. C’est donc à l’État de pouvoir lui faire un certain nombre de propositions. « L’AFD fait partie des outils de la France. Nous pouvons répondre à certaines choses, un peu moins à d’autres. Pour la Bibliothèque nationale, ce qu’on a convenu en plus de cette donation c’est de pouvoir l'aider à mieux se faire connaître, et peut-être utiliser aussi notre réseau et nos contacts pour sensibiliser les autres partenaires au développement ou même des entreprises, d’autres acteurs et les organisations non gouvernementales qui sont présentes en France ou ailleurs pour qu’elles puissent venir répondre et établir des partenariats avec la Bibliothèque nationale », a-t-il suggéré.
Bernard Akondzo a profité de l’occasion pour déballer le programme d’activités de sa structure, notamment l’organisation d’un atelier de sensibilisation au dépôt légal car, les éditeurs et les imprimeurs ne connaissent pas qu’il existe une loi qui les oblige de déposer quelques exemplaires de leur production intellectuelle à la Bibliothèque nationale. « Nous devons donc communiquer dans ce sens en ce qui concerne le dépôt légal. C’est l’activité phare que nous envisageons. En dehors de cela, nous aurons d’autres activités, à l’instar des jardins de lecture publique, c’est-à-dire la bibliothèque hors des murs. Nous choisirons un lieu public où nous allons nous installer avec nos ouvrages. A ce moment, ceux qui passeront pourront venir faire leur lecture, consulter les ouvrages. Outre cela, il y aura d’autres activités comme des rencontres littéraires au niveau de la bibliothèque », a signifié le directeur de la Bibliothèque nationale. Bruno Zéphirin Okokana Légendes et crédits photo :1- Maurizio Cascioli remettant un échantillon des livres à Bernard Akondzo/Adiac
2- Le directeur de l'AFD posant avec l’équipe dirigeante de la Bibliothèque nationale/Adiac
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