Droits de l'Homme : Clément Mierassa, Anaclet Tsomambet et autres condamnent "la brutalité policière"
Appréciant la situation au plan juridique, ces derniers ont souligné qu’au regard des lois qui régissent le Congo et des textes internationaux sur les droits de l’homme, les arrestations opérées dans l’après–midi du 4 novembre sont non seulement abusives mais aussi tout à fait illégales. Ils ont fait remarquer qu’il y a eu violation grave de domicile privé, déni flagrant du droit à la parole et à la communication pour certains citoyens, refus du droit de réunion, humiliation et non-respect de la dignité humaine. Ces arrestations, ont-ils renchéri, ont été opérées en violation du droit international en matière des droits de l’homme, en dépit de la reconduction du Congo comme membre du conseil des Nations unies pour les droits de l’homme. Au cours de cette conférence, les victimes ont également dénoncé les préjudices subis à cet égard notamment ceux liés au traitement inhumain ou dégradant, aux souffrances morales et psychologiques éprouvées pendant près de d’une semaine non seulement par les victimes elles-mêmes mais aussi par leurs familles. Ils ont signalé la perte de certains objets de valeur et les perturbations sur leurs activités professionnelles.
Jean Jacques Koubemba |