Les Dépêches de Brazzaville



Droits de l’homme : le public s’informe des documents de référence


Une exposition montée à cette occasion, a permis aux participants de s’informer des documents de référence sur les droits de l’Homme. Pour les Nations unies,  le thème choisi englobe l’idée que chaque jour, est une journée des droits de l’homme.

 Il souligne la promesse de la déclaration universelle d'après laquelle chacun d’entre nous a le droit de jouir de la gamme complète des droits de l’homme. Ces droits sont inaliénables et nous unissent en tant que communauté mondiale avec les mêmes idéaux et valeurs.

 A cela,  une affirmation  du  secrétaire général de l’Organisation des Nations unies (ONU), Ban Ki-moon a  été reprise pour mieux  édifier les participants sur l’importance de ces droits.  « Nous dénonçons les autorités qui dénient les droits d’une personne ou d’un groupe quelconque. Nous affirmons que les droits de l’homme sont notre apanage à tous, en toutes circonstances : qui que nous soyons, c’est une question de justice pour les individus, de stabilité pour les sociétés et de progrès pour le monde entier. L’organisation des Nations unies défend les droits de l’homme  parce que c’est pour elle une mission, par le respect de ces droits, de conduire les économies à la prospérité et les pays à la paix ».

Les films projetés ont retracé l’historique de la déclaration universelle des droits de l’homme avec ses 30 articles  depuis les années 1948 et ses droits civils et politiques.

 Dans le monde entier, a expliqué le chargé de bureau du CINU, Prosper Mihindou Ngoma, les interventions des Nations unies en faveur des droits de l’homme ont permis de sauver des vies, d’empêcher la torture, d’obtenir la  libération des personnes incarcérées, de promouvoir la santé et l’alphabétisation et de protéger les droits de tous les  citoyens.

 D’autres intervenants à cette table-ronde  à l’exemple du président de l’Association pour la défense des Droits de l’homme et l’univers carcéral (ADHUC), Loamba-Moké, ont fait savoir aux participants que les droits de l’homme commencent depuis notre enfance. « Nous naissons avec nos droits »  et personne n’a le droit de les violer, a-t-il conclu.

 

 


Jean Jacques Koubemba