Education : l’application des conclusions des états généraux prévue pour la rentrée académique prochaineLe Premier ministre, Anatole Collinet Makosso, qui répondait aux préoccupations des députés à l’occasion de la séance de questions orales avec débats, le 3 avril, a indiqué que conformément aux procédures en vigueur, les avant-projets de loi issus des états généraux ont été soumis à un travail approfondi d’harmonisation juridique et technique. Selon lui, ils ont fait l’objet de relecture par l’ensemble des ministères sectoriels concernés et ont été ajustés pour intégrer les engagements du Congo dans les instances sous régionales et internationales. Il s’agit, entre autres, de l’avant-projet de loi fixant l’organisation du système éducatif en République du Congo ; l’avant-projet de loi portant développement de la recherche scientifique et de l’innovation technologique; l’avant-projet de loi de programmation budgétaire de l’éducation, de la formation et de la recherche. Pour le chef du gouvernement, le premier texte qui vise à doter le Congo d’un système éducatif rénové, mieux adapté aux enjeux du XXIe siècle et plus proche des attentes des citoyens, vient en remplacement ultérieur d’une loi régissant actuellement le système éducatif qui date de trente ans. Quant à l’avant-projet de loi portant développement de la recherche scientifique et de l’innovation technologique, il vise à donner une nouvelle impulsion à la recherche, pilier incontournable du progrès et de l’innovation. L’avant-projet de loi de programmation budgétaire est, d’après Anatole Collinet Makosso, une illustration majeure dans l’arsenal juridique national, prévoyant pour la première fois une planification budgétaire pluriannuelle sur dix ans. Le but étant de garantir la soutenabilité et l’efficacité de la réforme. « Ces textes déjà soumis dans le circuit d’approbation constituent l’ossature de la refondation du système éducatif national et traduisent la volonté du gouvernement de bâtir une école républicaine plus inclusive, plus efficace et plus performante. Je puis donc, après tout le travail que nous venons de faire, vous confirmer que ces textes ont atteint leur phase finale et seront très prochainement transmis au Parlement pour examen et adoption. Leur application effective est prévue pour la rentrée académique 2025-2026, et nous l’espérons », a annoncé le Premier ministre. Justifiant le retard pris dans la mise en œuvre de ces conclusions, il a rappelé qu’une réforme d’une telle envergure ne peut être mise en œuvre sans respecter les exigences de rigueur et de conformité aux normes nationales et internationales. Le chef du gouvernement a aussi souligné la nécessité s’assurer de la compréhension par tout le monde de l’enjeu et des termes de la réforme. « Nous prenons toutes les précautions pour que l’ensemble des partenaires, l’ensemble de nos compatriotes comprennent l’enjeu de la réforme sur l’éducation parce que ce n’est pas facile », a conclu Anatole Collinet Makosso. Parfait Wilfried Douniama |