Elections en RDC : les candidats députés nationaux et provinciaux invalidés appelés à calmer leurs bases
Des cas patents d'irrégularités Citant l'enquête menée à Masi Masimba, dans l'espace Grand- Bandundu, la FBCP rappelle que le vote avait débuté à 17 heures et s'est clôturé à 22 heures. Selon un autre constat, beaucoup de centres n'étaient pas ouverts et des machines à voter ainsi que d'autres kits et bulletins n'y étaient pas acheminés tel que prévu par la loi électorale. Citant la population de ce coin de l'ex- Bandundu, la FBCP indique que tous les problèmes ont commencé lorsque la Radio Maman Vicky, proche de l'opposition, avait lancé des appels et incitations à la haine pendant la campagne électorale et les élections. "A la suite, d'autres médias dont Radio Masi Masimba, Radio Mosongo, Radio Pay appartenant à la ministre de la Formation professionnelle, Antoinette Kipulu, avaient répliqué pour appeler la population au calme", a-t-elle expliqué. Mais, selon la FBCP, il y a eu des violences dans certains centres malgré ces appels. Elle précise aussi que contrairement aux rumeurs, la présidente du parti Mouvement pour le développement et la reconstruction du Congo n'était pas sur place pendant ces incidents. "La population avait confirmé que la ministre de la Formation professionnelle avait voté et était filmée, vidéo en appui. Elle n'est ni de près ni de loin liée à cette affaire de fraude électorale, corruption, vandalisme et menaces, etc.", a précisé la FBCP. Elle a ajouté que les membres et militants de son parti ainsi que la population de Masi Masimba ont considéré que la mesure provisoire prise pour son invalidation par la Céni est un montage visant à salir l'image de leur leader parce qu'elle est très populaire dans l'ex- Grand Bandundu. La FBCP, qui pense que la Centrale électorale apportera les preuves de ces allégations dans tous les cas cités, profite de cette occasion pour recommander à tous ces candidats députés nationaux invalidés de calmer leurs partisans, surtout ceux du Grand Bandundu. Elle les appelle à la patience, en attendant la décision de la justice à travers la Cour constitutionnelle. Compte tenu de la gravité de la situation et de la tension qui monte chaque jour, la FBCP demande urgemment à la justice congolaise d'être au milieu du village, aux magistrats de ne pas tenir compte de leurs intérêts personnels, à côté de ceux du peuple souverain et qu'ils ne disent que le droit. Lucien Dianzenza Légendes et crédits photo :Des militants des partis politiques/ DR |