Environnement : la société civile engagée dans la gouvernance forestière
Dans la présentation du plaidoyer sur la contribution déterminée au niveau national, Nina Cynthia Kiyindou a évoqué les efforts de la société civile dans la révision qui a pris en compte les propositions en matière de gouvernance, des droits de l’homme ainsi que d’autres secteurs. « Le travail va se poursuivre pour le suivi de la mise en œuvre », a-t-elle souligné. Evoquant l’Accord de partenariat volontaire, un des engagements du Congo pour l’amélioration de la gouvernance, Lilian Barros, qui a représenté la Plateforme pour la gestion durable des forêts, a indiqué que l’œuvre menée par la structure vise à contribuer à l’amélioration, à hauteur de 25%, du respect des droits des communautés locales et autochtones ; la diminution de 10% de l’exploitation illégale des forêts… « La société civile devrait davantage être impliquée dans le processus de prise de décision en matière de gestion des forêts », selon lui. Au nom de la RPDH, Franck Loufoua Bessi a reposé son plaidoyer sur l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives. Sous cet angle, il est question de faire en sorte que la société civile puisse travailler dans un environnement où elle ne rencontrera pas d’obstacles pour une meilleure transparence. « Le Congo fait partie des meilleurs élèves en matière de transparence dans les contrats. Seulement, le pays doit faire encore des efforts concernant la propriété effective ou encore des bénéficiaires réels des entreprises afin d’éviter d’éventuels conflits d’intérêts », a-t-il fait savoir. En matière de gouvernance forestière, l’OCDH, la RPDH et bien d’autres structures de la société civile vont continuer à œuvrer pour apporter leur pierre à l’édifice. Rominique Makaya Légendes et crédits photo :Une vue des participants |