Exposition : le Congo à travers les œuvres photographiques d’Alex Majoli et Paolo Pellegrin

Le vernissage de l’exposition et la présentation du livre « Congo » se sont déroulés le jeudi 13 novembre en présence des deux photographes italiens, Alex Majoli et Paolo Pellegrin, de Jean-Claude Gakosso, ministre de la Culture et des arts du Congo, de Jean-Marie Adoua, ambassadeur, délégué permanent du Congo auprès de l’Unesco, de Cyrille Costes et Franck Blais, respectivement, président et Vice-président de Lynx Energy et de plusieurs autres personnalités de marque.

C’est sur une idée généreuse du groupe Lynx Energy qu’Alex Majoli et Paolo Pellegrin ont réalisé une épopée photographique à travers les contrées congolaises. Adoptant le parti d’un langage photographique journalistique, les deux photographes ont promené l’objectif de leur appareil-photo par monts et vallées, en ville comme à la campagne, en passant par les tréfonds de la forêt du Mayombe jusqu’à débarquer au bord de l’océan Atlantique. Un projet mené à terme grâce à leur détermination « à mettre leur professionnalisme au service de notre engagement social, être au plus près des populations », affirme Donatien Mpika, directeur de Lynx au Congo.

Autant d’étapes d’un parcours effectué avec passion et talent au point de constituer un recueil rassemblant de splendides photographies. Dans cet ouvrage préfacé par Alain Mabanckou, les artistes délivrent des facettes diverses et variées de la réalité physique du Congo, de son univers sociologique, du vécu quotidien de ses habitants. Les œuvres exposées offrent au visiteur un véritable enchantement suscité tout à la fois grâce à l’expressivité et à l’abstraction face à la créativité artistique de deux hommes passionnés du Congo. Mettre le Congo à l’honneur par les images a permis à Jean-Claude Gakosso de saluer et comparer cette passion à celle, en leur temps, d’André Gide et d’André Breton. Ses remerciements se sont adressés aux hauts responsables de Lynx Energy pour cette initiative. « Une initiative avec des images qui contribuent à mieux faire découvrir le Congo, et à offrir au public mondialisé de notre époque un bon prétexte pour aller à sa rencontre et à sa découverte », a confié le ministre.

Pour Jean-Marie Adoua, montrer le Congo avec l’usage du noir et blanc par les deux photographes est une recherche esthétique d’un Congo rayonnant. « C’est un symbole sur une des formes de coopération culturelle, jusqu’alors méconnue de nos compatriotes, à encourager » a précisé le diplomate. Une idée soutenue par Cyrille Costes, « car nous voulons qu’au-delà de l’aspect business, notre investissement au Congo soit aussi une appropriation de la mosaïque culturelle d’un pays hors des clichés ».

L’exposition a démarré à Paris. Elle sera proposée au Congo en janvier 2015 avant de prendre place au rendez-vous des professionnels de la photo d’Arles, en France, en juillet de l’année prochaine.