Fermeture des cachots clandestins : la FBCP rappelle la promesse de Félix TshisekediLa FBCP évoque notamment les cachots de la sécurité militaire (Démiap), de l’Agence nationale des renseignements, de la Direction générale des migrations (DGM), etc. « Le président Fatshi avait fait un très bon discours avant l’élection présidentielle, en 2018. Il s’agissait, entre autres, de la fermeture de tous les cachots clandestins en République démocratique du Congo, la lutte contre la corruption, la bonne gouvernance et l’État de droit, etc. », a rappelé cette organisation dans un communiqué du 5 juin. « La question est de savoir si ces cachots clandestins sont effectivement fermés », se demande cette organisation dirigée par Emmanuel Adu Cole. Faisant référence au conseiller de Moïse Katumbi interpellé à l’aéroport international de N’Djili, Salomon Idi Della, la FBCP regrette que ce politique congolais soit gardé à la Démiap en dépassement du délai. « Où se trouve M. Salomon ldi Della aujourd'hui ? Ce n’est pas à la Démiap de Kintambo ? Sa détention a largement dépassé le délai et, cela devient arbitraire », a-t-elle indiqué. Notant que cela est contraire à l’esprit et la lettre de l’État de droit promis par le chef de l’Etat, cette association veut de son transfert devant le juge naturel. « La Démiap ne remplace pas la Justice », a précisé Emmanuel Cole, qui se dit étudiant de l’Université Dr Etienne-Tshisekedi-wa-Mulumba. La FBCP appelle, par ailleurs, à une grande réflexion avant tout acte à poser. Parce que, explique-t-elle, la paix en République démocratique du Congo étant encore très fragile, chacun doit lutter efficacement pour sa promotion, gage du développement du pays. Rappelons que le chef de l’Etat, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, avait ouvertement dénoncé l’existence des cachots clandestins. Au début de son pouvoir, un membre du gouvernement avait déploré la détention des personnes dans les cachots de la DGM, tout en exigeant leur transfèrement devant la justice. Il avait également insisté sur cette promesse du président de la République de fermer tous ces endroits. Lucien Dianzenza |