Festival Tokomi : Brazzaville accueille la deuxième édition
La particularité pour cette édition est la danse « Mboka–Mboka » qui va se produire dans la soirée du 8 juillet, au Centre culturel français. C’est une sorte de danse qui a vu le jour dans les rues de Brazzaville comme à Kinshasa où les jeunes artistes ont pensé la créer pour oublier les séquelles ainsi que traumatismes infligés par les différentes guerres civiles connues successivement par le Congo en 1993, 1997 et 1998. Pour ces jeunes, une heure de danse très intense fait l’écho d’une jeunesse qui trouve dans la danse un exutoire, un espoir qui unit les corps et un mode d’expression puissant et universel Cependant, un appel à candidatures avait été lancé depuis mai dernier par l’association Danslncore auprès de toutes les compagnies de danse au Congo. Il était question que le dossier contienne des éléments ci-après : une lettre de candidature adressée au directeur artistique du festival, une courte présentation de la compagnie, une biographie de l’auteur, un résumé de l’œuvre (maximum demie page), une fiche technique détaillée, trois photos de haute qualité de l’œuvre et un lien vidéo de l’œuvre en ligne (YouTube) ou des performances précédentes. Au programme de la biennale : des performances, des spectacles, des conférences-débats, des formations, des balades dansées et des rencontres.
Divine Ongagna Légendes et crédits photo :L'affiche du festival/DR |