Publié sur adiac-congo.com : toute l'actualité du Bassin du Congo (https://www.adiac-congo.com)

Accueil > Festoiement

Opinion

  • Éditorial
    - Les Dépêches de Brazzaville
  • Réflexion
    - Jean-Paul Pigasse
  • Le fait du jour
    - Gankama N'Siah
  • Humeur
    - Faustin Akono
  • Chronique
    - Boris Kharl Ebaka
  • Brin d’histoire
    - Mfumu
  • Tribune libre
    - Sergueï Lavrov
  • Idées-forces
    - Les Dépêches de Brazzaville
  • Analyse
    - Xinhua
  • Éditorial

Festoiement

Mercredi 19 Mai 2021 - 19:43

Abonnez-vous

  • Augmenter
  • Normal

Current Size: 100%

Version imprimableEnvoyer par courriel


Devrait-on regarder d'un mauvais œil le fait que ceux de nos compatriotes, promus au sein de la nouvelle équipe gouvernementale, se permettent de sabler le champagne? N’en auraient-ils pas le droit ? En effet, depuis la publication, samedi 15 mai, du gouvernement du Premier ministre Anatole Collinet Makosso, des chants de victoire ont retenti aux domiciles de certains d’entre eux. 

Ces célébrations relayées sur les réseaux sociaux expliquent par-dessus tout combien le temps écoulé entre la date de prestation de serment du président de la République, le 16 avril, la nomination du chef du gouvernement, le 12 mai, et le dévoilement trois jours plus tard de la liste des ministres a pu être angoissant en divers milieux. C'est une posture tout à fait normale pour les humains que nous sommes : on a besoin de la considération. 

Toujours est-il qu’en raison des défis auxquels le Congo fait face, de la déprime sociale ambiante induite par la crise économique, financière et sanitaire et ses effets ébranlants, montrer à la population congolaise qu’accéder aux fonctions ministérielles serait un triomphe personnel plus qu’un challenge pour l'intérêt général peut être mal perçu. C'est à peu près ainsi que le citoyen lambda, dont les opinions peuvent être comprises comme relevant du questionnement général a interprété les festoiements ministériels ayant inondé la toile ces jours derniers. 

Il ne s'agit pas de s'attrister quand on a été choisi par la plus haute autorité du pays pour servir la nation. Ce serait de l’hypocrisie. Il s'agit, dans les circonstances présentes, étant donné la pression qui pèse sur les épaules des exécutants que sont en fin de compte les ministres, de garder en tête que le service public a besoin d’un peu d’égards, et même de pudeur, car il est sacré.

 
 

Les Dépêches de Brazzaville

Edition: 

Édition Quotidienne (DB)

Notification: 

Non

Éditorial : les derniers articles
▶ 13/5/2025 | Petite enfance
▶ 12/5/2025 | Négociations
▶ 10/5/2025 | Léon XIV, sauve le monde!
▶ 8/5/2025 | Traque !
▶ 8/5/2025 | Pour les mêmes causes
▶ 6/5/2025 | Expertise nationale
▶ 5/5/2025 | Report
▶ 3/5/2025 | Espace Nkeni-Alima
▶ 29/4/2025 | Propriété intellectuelle
▶ 28/4/2025 | Pays de l’Est
  • Accueil
  • Partenaires
  • Annonceurs
  • Contact
  • Crédits
  • Mentions légales

Le Groupe

  • Les Dépêches de Brazzaville

  • Le Courrier de Kinshasa

  • ADIAC TV

  • Musée du Bassin du Congo

  • Éditions les Manguiers

  • Imprimerie du Bassin du Congo

Services

  • Abonnez-vous
  • Newsletter
  • Abonnement flux RSS
  • Abonnement média
  • Offre spéciale Entreprise
sas.cmd.push(function() { sas.render("94320"); // Format : Floor Ad 728x90 });

URL source: https://www.adiac-congo.com/content/festoiement-127039