Forces armées congolaises : les acteurs de la chaîne budgétaire renforcent leurs capacités
Au cours de ce séminaire, plusieurs thématiques seront abordées, notamment la gestion axée sur les résultats ; la budgétisation axée sur les résultats ; le cadre de dépenses à moyen terme ; la budgétisation en autorisation d’engagement et crédits de paiement ; la planification stratégique au niveau national, sectoriel ou décentralisé ; le cadre de budgétisation à moyen terme ; les outils de suivi et de contrôle. « S’il est une réforme budgétaire qui anime bien des discussions eu sein de l’administration en général et de la chaîne budgétaire en particulier, c’est bien « le budget programme ». Depuis plusieurs années déjà, « l’effet budget programme » ne cesse de croître, connaissant progressivement une extension dans la sphère publique, suscitant moult réflexions et bien des aspirations, promettant surtout d’instaurer des pratiques administratives inédites. Le budget programme est devenu, aujourd’hui, à en juger par la longue litanie qu’il suscite, le miroir par excellence où se déchiffrent les finances publiques modernes », a déclaré, dans son allocution d’ouverture, le commissaire de 2e classe Eugène Alain Yves Aignan Mpara. A titre de rappel, le système de budget programme ne découle aucunement d’une lubie qui aurait subitement saisi la caste des réformes des institutions. Il s’est définitivement ancré en Afrique centrale sous l’effet de la poussée communautaire de modernisation des règles budgétaires. Poussée qui s’est traduite à travers un corpus juridique composé essentiellement de directives supra nationales…Dans notre pays, c’est la loi organique n°36-2017 du 3 octobre 2017 relative aux lois de finances qui est le texte phare de cette réforme. A travers ce texte, le législateur s’est complu dans une sorte de littéralité à porter au niveau national de nouveaux mécanismes budgétaires d’émanation communautaire. Guillaume Ondze Légendes et crédits photo :Les participants/Adiac |